Famille : Père : Adbert Noméo Krézadan / Mère : Isciane Lamis Lénora / Soeur : Isalys Noméo Lénora
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Couleur de paroles : #80D0D0
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Dim 30 Mai - 14:24
Le seigneur des BalverinesContinuellement perdu dans mes pensées et trop attiré par le déluge glacé s'étant manifesté dans la pièce, je finis par sortir de cet état d'observation lorsque je sens une douceur se poser sur le haut de ma tête. Mes yeux s'écarquillent tandis que mon cœur semble se secouer une première jusqu'à entièrement s'écraser contre ma poitrine. Que m'arrive-t-il ? Que se passe-t-il ? Qu'est-ce que ça signifie ? Je... Si j'en crois mes souvenirs, cette sensation est plus ou moins similaire à celle ressentie dans la Forêt des Crânes lorsque mes doigts ont parcouru l'aspect rugueux qui recouvre une grande partie de sa mâchoire ou encore lorsque ma paume s'est glissée dans la sienne, pourtant vêtue d'une matière ayant électrisée ma peau.
Presque par réflexe, je ressers l'étreinte de mes doigts sur mon pull, qui s'était alors légèrement allégée en ayant entendu sa voix, juste avant ce geste comprimant une volée d'émotions, toutes prêtent à exploser aux quatre coins de ma tête ainsi que de mon corps.
Un instant supplémentaire, je demeure, ne trouvant pas la force, ni le courage de laisser l'honneur à ma voix fluette de reprendre ses droits et de réagir aux phrases prononcées par mon protecteur, par ce monsieur qui... en si peu de temps... me pousse à beaucoup trop réfléchir et est parvenu à chambouler mon quotidien.
Sans que je m'en aperçoive, à l'écart de nos visages respectifs et au croisement de nos regards, une teinte rosée tapisse l'éclat pourtant immaculé de ma peau et plus particulièrement celle de mes joues, donnant alors en prime les reflets que l'on pourrait aisément retrouver sur une poupée.
Mes lèvres s'entrouvrent et manquent de s'agiter, mais aucun son ne parvient à se faire entendre, ni en réaction à sa dernière question, ni au surnom qu'il aime tant m'attribuer. En temps normal, je me serais faussement énervé, j'aurais pris comme petit plaisir de bouder en gonflant les joues et en croisant les bras... Seulement, là... je suis tout bonnement secoué par ce flot de sensations dont certaines se voient être nouvelles et dont d'autres font écho à un passé pas si lointain.
Une seconde pulsation pointe contre ma poitrine, me tirant une légère grimace baignée d'incompréhension. Pourquoi mon cœur s'agite-t-il avec tant de puissance ? Je ne comprends pas ce qui est en train de se passer avec moi... et je reste dubitatif quant à la possibilité d'en faire part à Jake ici et maintenant. Après-tout, nous ne sommes pas réellement dans un endroit propice à ce genre de discussions et puis... c'est assez honteux, non ? La main serrée au niveau de l'organe affolé, je commence à me mouvoir tout en restant à même le sol, bousculant néanmoins mes jambes pour me retrouver sur les fesses et non plus sur les genoux, arborant ainsi une posture assise s'apparentant à celle du tailleur, les yeux rivés vers le bas.
- Ne t'en fais pas pour moi, Jake... tout ira bien ! Je suis simplement un peu fatigué. Et vu que j'ai choisi de venir ici, autant assumer jusqu'au bout !
Une prise de parole m'étonnant moi-même tant la tonalité et le sens qui s'y trouvent dénotent d'une maturité pour le moins inhabituelle.
- Tant que tu restes avec moi, dis-je, en relevant le visage sur lequel se dessine un sourire capable de faire fondre le plus solide des glaciers ou de dompter le plus virulent des incendies.
Petit à petit, il semblait se reprendre. S'apaiser. Du moins, il n'avait plus l'air sur le point de s'effondrer, même si sa façon de se recroqueviller, la main sur sa poitrine, avait quelque chose d'un peu inquiétant. De là où il était, Jake n'aperçut cependant pas la grimace qui se peignit sur les traits de son protégé, tout secoué d'émotions que l'hyna ne comprendrait probablement pas mieux que lui. Il sentait, par contre, la tension qui semblait s'ôter lentement de ses épaules jusqu'à ce que le silence surnaturel installé dans la pièce finisse par être brisé. À nouveau, il émit un rire plein de douceur. Assumer ses choix jusqu'au bout, donc. Sa maturité déterminée lui rappelait étrangement leur première conversation, comme un écho du passé. Et, comme un écho de celui de son compagnon de voyage, son cœur fit un bond dans sa poitrine à ses paroles. À moins que ça ne soit juste son sourire...
- Toujours. Je te l'ai promis, non ?
Avec une délicatesse à l'opposé de ce que sa carrure pourrait laisser penser, il vint poser sa main sur la sienne, l'entoura de ses doigts jusqu'à en effleurer sa paume.
- Dans ce cas, reprenons cette aventure.
Il souriait toujours, attendri, un peu incertain, satisfait d'avoir réussi à le sortir de ses angoisses et de ses considérations douloureuses. Mais comme Jake restait Jake, son expression changea légèrement, prit un air un peu plus malicieux, maquillé de ces taquineries qui faisaient sa signature.
- Ai-je encore le droit de te tenir la main ?
S'il ne lui viendrait jamais à l'esprit de plaisanter de ses peurs ou de ses états d'âme, profiter de ses élans de courage pour se permettre de l'embêter un peu était nettement plus dans ses cordes. Non qu'il doute de sa détermination, loin de là. Après tout, ce n'était qu'une innocente plaisanterie : bravoure renouvelée ou non, il n'avait aucune intention de le laisser seul et sans soutien dans un endroit dangereux, ni de lui refuser la présence rassurante de sa main autour de la sienne. Il n'avait pas, non plus, envie de la lâcher.
Alors, les doigts toujours serrés autour des siens, il l'aida à se lever et fit quelques pas en arrière pour récupérer son épée tombée à terre. Il ne commenta pas l'imprudence de cet acte, de l'avoir lâchée, qui ne lui ressemblait pas. Lui-même ne savait pas très bien comment il en était arrivé à prendre un risque aussi extrême.
Désarmé dans un endroit aussi dangereux... Mais il n'avait pas pu s'en empêcher.
Martel
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31/10/2020
Nieo Jansutini
Nieo Jansutini
Nieo Jansutini
E |:| Cirquieur Nieo Jansutini
Sexe :
Identité de genre :
Orientation s. : Yaqa'suma
Taille/Poids : 1m89/94kg
Pays : Vastaroth
Pays d'origine : Zalefan
Né(e) le : 05/03/1992
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Lun 31 Mai - 14:25
Il connaît cette fille qui se bat avec les hobbes. Elle ? Probablement pas. Elle l'a vu sous sa véritable apparence, l'originelle, celle qu'il essaye d'oublier et d'effacer, quand ils étaient entre les murs de l'asile. Il y a peu de chance qu'elle le reconnaisse avec son aspect actuel. Est-ce que ça vaut la peine de s'attarder pendant qu'elle mange. De mémoire, elle était douce comme un agneau au sein de l'asile, il n'y a pas plus mauvais signe que ça.
» On ne va pas trop s'attarder ici, hein. On te laisse à ton repas.
Il ravale au dernier moment la pulsion de l'interpeler par son nom, puis fait signe à son petit groupe de quitter la pièce. Il ne vérifie même pas si tout ce petit monde le suit, en vérité. Il est venu ici pour une raison précise, et il peut très bien le faire seul, ou juste avec la pirate qui n'est probablement pas déterminée à le lâcher. Elle a besoin de lui en vie pour avoir des informations sur l'homme qu'elle recherche, après tout.
Laissant le massacre des hobbes derrière lui, il reprend donc sa marche dans le couloir en sifflotant. Il devrait peut-être avoir un peu plus peur que ça, vu que cet endroit est censé être hanté par des monstres, mais il a largement de quoi se défendre, que cela soit visible ou non. Et il a sa propre garde du corps grognone en prime. Reste à voir ce qui les attend dans le prochain couloir ou dans la prochaine pièce.
Quelque chose dans la réaction de Nieo l'intrigua. Il n'affichait pas toujours d'émotion brute, mais elle en lut une dans son regard, comme s'il connaissait cette fille. L'espace d'un instant, elle eut peur qu'il ne décide d'accéder à sa proposition et de lui céder l'enfant, ce qui aurait impliqué de se battre contre lui et son pouvoir bizarre mais, au lieu de ça, il décida de faire demi-tour. Avait-il peur d'elle ? Il n'en avait pas l'air, mais il n'avait pas l'air de tenir à passer du temps avec elle non plus. Un mystère de plus à élucider entre ces murs.
Dans tous les cas, le cirquieur ne s'attarda pas et quitta la pièce après un petit signe. May hésita. Bien sûr, la logique voulait qu'elle le suive, mais si la demi-dragonne ne venait pas..? D'un autre côté, vu comme celle-ci semblait déterminée à arracher tous ces blessés aux couloirs du manoir, il y avait peu de chances qu'elle décide de les laisser en pâture à cette personne bizarre qui se nourrissait de hobbes ?
- Tu viens ?
Elle attendit la confirmation ou l'infirmation de la jeune femme, puis elle s'élança à la suite de Nieo. Elle ne tenait pas à ce qu'il profite de l'occasion pour lui échapper ou partir tout seul, même si c'était peu probable : il avait besoin d'elle pour retrouve la piste de son ancien maître et accomplir la vengeance qui semblait lui coller à la peau.
- D'où tu connais cette fille ? demanda-t-elle une fois à son niveau.
Elle garda un oeil attentif autour d'elle malgré tout. Sa manie de siffloter pouvait très rapidement leur attirer des ennuis.
Martel
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17/05/2020
Monstres et criminels
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Lun 31 Mai - 17:27
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'Seigneur Balverines' :
Nieo Jansutini
Nieo Jansutini
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Mar 1 Juin - 21:13
Cori l'a suivi. Bien évidemment. À ses côtés, le gamin qu'ils ont récupéré en chemin semble avoir pris la même décision - compréhensible également étant donné que Daftsura a émis le souhait de le manger. Décidément, elle est bien loin de sa version adoucie par l'asile Greyson. Lui aussi, d'un autre côté, c'est bien le problème de cet endroit. Détendu, Nieo sifflote en avançant dans les couloirs. Aucun ennemi ne se profile à l'horizon pour l'instant, et il en est très bien conscient, attentif malgré son allure nonchalante.
» Curieuse ou jalouse, Cori ?
Il a effectivement dit qu'il ne l'appellerait pas comme ça. Bah, peu importe. En dehors de l'enfant, ils sont de nouveau seuls, donc il peut se le permettre : il y a peu de chances que ce gamin ait la moindre idée de qui était Corina Espinoza. D'ailleurs... parlant du gamin... il est en train de chanter, non ? Suspicieux, Nieo fronce les sourcils et se retourne, avant de reculer dans un battement d'ailes réflexe. C'est bien sa tenue, mais ce n'est plus l'enfant de tout à l'heure. Juste un hobbe. Est-ce qu'une pirate avec trop de cœur est capable de tirer une balle à ce qui, quelques secondes plus tôt, était un petit garçon comme un autre ? Il n'a pas envie d'attendre pour le vérifier.
D'un coup vif, il plante la pointe de ses doigts dans le bras de la créature pour absorber son énergie vitale malgré les cris contre-nature qu'il pousse. Sa vie lui échappe et Nieo ferme les yeux, concentré pour ne pas laisser percevoir l'effet grisant qu'a l'utilisation de son pouvoir. Lui non plus n'avait pas spécialement envie de tuer cet enfant. Mais c'était trop tard pour espérer changer quoi que ce soit, alors autant s'en débarrasser avant qu'il ait l'occasion d'appeler à l'aide. Un gamin au mauvais endroit au mauvais moment. Et les gens osent prétendre que c'est lui le monstre, alors qu'un homme s'adonne à ce genre de jeux.
Sohan Léviatan
Sohan Léviatan
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Mer 2 Juin - 16:01
Le seigneur des BalverinesLe calme après la tempête, des gestes ou des paroles qui ne dénotent rien de plus qu'une tendresse ayant de quoi embaumer mon cœur d'une tonalité aussi légère que celle du coton effleurant une peau immaculée. La référence d'une promesse ne s'étant toujours pas brisée et qui semble demeurer le fil conducteur de cette aventure semée d'embûches. Ayant plusieurs fois été frappé par le doute, Jake, lui, ne s'est jamais écarté de cette vérité qu'il laisse si aisément transparaître dans son attitude ; ne jamais me laisser tomber, ne jamais me laisser seul et balayer mes frayeurs ou mes craintes d'un revers de main, ou d'épée, pour continuellement me rappeler que sa présence demeurera aussi longtemps que je le souhaite. Du moins, c'est de cette façon que j'interprète les choses.
Le regard perdu sur son visage, ce dernier ne change de cible qu'à l'instant où, faisant presque irruption de nulle part, la main de l'homme me faisant face se pose sur la mienne, la recouvre par son incroyable taille et l'entoure délicatement de ses propres doigts. Ce contact, bien que loin d'être nouveau, fragilise un peu plus mes pensées et électrise une nouvelle fois les sensations jusqu'alors ressenties. C'est la troisième fois, et ce en peu de temps, que mon cœur se secoue, s'agite et pulse au sein de ma poitrine pour finalement venir s'écraser contre ma cage thoracique. Seulement, je ne grimace pas, je rougis et reste estomaqué par ce furieux cocktail au sein duquel trop d'éléments sont à comprendre, sont à analyser. Je pousse même un semblant de petit cri camouflé sous une inspiration s'apparentant à de la surprise tandis que mes yeux se perdent sur ce lien physique qui vient de s'établir entre nous.
Comme émerveillé, je ne parviens pas à détourner mon attention, celle-ci s'étant désormais ancrée sur ce geste, pouvant paraître anodin étant donné sa réalisation s'étant déjà produite dans la Forêt des Crânes. Néanmoins, ici... les choses sont différentes... Et cela se confirme par le biais du silence s'étant installé. Moi qui, par habitude, n'arrive tout simplement pas à tenir en place, que ce soit en guise de mouvements ou en guise de paroles.
D'ailleurs, je ne percute même pas la taquinerie se dissimulant à travers les mots qui me sont destinés, hypnotisé par sa prise, je réponds avec le plus grand sérieux.
- T-Toujours...
Véritablement sonné, je me laisse attiré par la force de ses bras, le laissant me relever en y incorporant qu'une fraction de mes petits muscles, allant même jusqu'à être incertain de pouvoir tenir sur mes jambes avec stabilité. Finalement, tout se passe sans trop de dégâts, ni avec un trop plein de maladresse qui a tendance à m'envahir lors de situations hautes en émotions.
Dans un réflexe incompréhensible, je commence à agiter mon pouce sur le dos de sa main tout en le suivant jusqu'à son épée, oubliant par la même occasion de récupérer mon bâton qui, lui, gît encore à même le sol, juste à l'endroit où je me suis réfugié dans ses bras réconfortants. La suite est encore assez trouble tant j'ai cette étrange sensation de devenir le pantin de mon propre corps, faisant rapidement le tour jusqu'à me retrouver une nouvelle fois face à lui et de replonger dans cette étreinte qui m'est réservée, une main toujours prise dans la sienne.
Pas un mot, pas un bruit, je me colle contre son corps et cherche à disparaître sous sa grandeur qui, l'air de rien, me permet de ne plus avoir peur et de me contenter de cette sensation d'être... accepté... apprécié... aimé... Double capuche sur la tête, je laisse à mon front la possibilité de s'apposer contre sa poitrine tandis que mon unique volonté est celle de m'enfouir à tout jamais dans ses bras, que ce soit à même le sol ou dans des hauteurs qu'il me serait impossible d'atteindre sans son aide. Je déglutis, partagé entre la peur d'être un jour rejeté et celle de succomber à quelque chose que je ne saurais nommer, que je ne pourrais pas décrire, ni expliquer, ni demander étant donné que je navigue désormais dans le flou le plus total.
L'épée tinta légèrement sur la glace en la quittant, et Jake grimaça en voyant que la main avec laquelle il l'avait ramassée était toujours tachée du sang jaune des hobbes. Les petites créatures étaient toujours pétrifiées, piégées dans la gangue de glace inextricable invoquée par Sohan. Le petit murmure du tezouic ne parvenait pas à quitter son esprit. Un mot, un seul, balbutié avec un sérieux certain en réponse à sa petite taquinerie, qui avait fait naître un petit sourire attendri sur ses lèvres sans même qu'il en ait conscience. Pourquoi était-il aussi... adorable ? Oui, c'était ça, le mot, la sensation. Il n'était pas trop sûr de lui, et c'était assez rare pour le perturber.
Il en était encore à essayer de comprendre ce qui se passait dans sa tête, quand il sentit soudainement la petite pression caractéristique de la présence de Sohan contre lui. Son cœur s'emballa et il déglutit sans comprendre, ni la raison de ce geste, ni la raison de sa propre réaction. Mais la main qui tenait toujours celle du jeune homme se raffermit légèrement tandis qu'un petit frisson courait sur sa peau sous la caresse de son pouce.
- Tout va... bien..?
Il aurait aimé lui rendre son étreinte, mais l'épée entre ses doigts, et le sang qui les maculait, l'empêchait de véritablement le serrer contre lui. Alors il se contenta de répondre aux petits effleurements de sa main. Un petit souffle un peu incertain franchit ses lèvres. Finalement, malgré l'arme qu'il tenait toujours, il passa tout de même son bras autour des épaules de son protégé pour lui donner l'étreinte qu'il lui avait réclamé en venant se fondre dans ses bras. Il baissa un peu la tête sans parvenir à atteindre la sienne à cause de leur différence de taille, et il émit un petit rire.
- Tu as oublié de ramasser ton bâton, tezouic.
C'était presque un chuchotement, doux, une façon de rompre le silence qui perturbait ses émotions sans qu'il arrive à mettre un nom dessus.
Martel
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31/10/2020
Sohan Léviatan
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Jeu 3 Juin - 14:51
Le seigneur des BalverinesLa différence dans la comparaison entre la situation plus ou moins similaire de notre rencontre et celle qui a lieu en ce moment-même. Je ne sais pas totalement expliquer tous les aspects sur lesquels je parviens à mettre le doigt, mais ce qui est sûr, c'est que mes réactions demeurent bien distinctes de celles émises lors de cette première fois où nos regards se sont croisés. Les petits rires qu'il émet, par exemple, je ne les perçois plus comme de la moquerie... je dirais même que je suis plutôt rassuré de toujours les entendre, maintenant que je comprends le réel sens qui leur est donné. C'est que je le rends heureux ? Si quelqu'un sourit et rigole, on part du principe qu'il est rempli de joie, n'est-ce-pas ? Alors, si tel est le cas, je suis moi aussi content de lui donner le sourire.
Pendant ce temps, tandis que l'épée est revenue dans ses mains et que je me suis réfugié dans ses bras, je commence à être victime d'un geste que je ne comprends et ne contrôle pas. Mon visage imite la négation alors que le bout de mon nez se frotte à l'endroit où il est posé, contre son corps, vers le haut de son torse, un peu comme... comme si c'était une quelconque volonté de lui montrer que... je l'apprécie... que je suis content d'être dans ses bras, que... en fait, je ne sais même pas quelle est la réelle signification de ce geste, de cette prise d'initiative. Il doit me trouver bizarre... D'ailleurs, il me demande si tout va bien.
A l'entente de ses mots, je relève le visage vers le sien, menton vers le ciel tant la différence résidant dans nos tailles respectives est imposante. Les joues un peu plus teintées de rouge, surtout en ressentant la prise de sa main se raffermir sur la mienne et ses doigts rendre aux miens ce qu'ils ont attribué par réflexe, je noie mon regard dans le sien, le sourire ayant disparu, non pas pour évoquer une arrivée de tristesse, mais plutôt la prise de conscience due au fait que je ne parvienne plus à comprendre ce qu'il est en train de se produire, ce qu'il nous arrive à tous les deux.
Un peu comme s'il venait de s'exprimer dans une langue m'étant inconnue, je balbutie quelques mots, incertains avant de revenir m'enfouir dans l'étreinte qu'il m'offre à nouveau en ayant passer son bras armé autour de moi. Quand bien même il y tient son épée, je ne vois là qu'un élément supplémentaire me permettant de me sentir à l'abri et protégé, rien de plus, rien de grave.
Ma main libre remonte sur sa hanche pour ensuite venir s'accrocher vers le haut de son dos, le front collé au vêtement qui recouvre son torse. D'une voix aussi douce et délicate que la sienne, bien que cette dernière se veuille plus fluette, je lui transmets la réponse qui est chantée par mon cœur.
- Toujours... quand je suis dans tes bras... ça va toujours bien... ç-ça... ça va toujours mieux...
Et puis, il y a cette phrase presque chuchotée, qui me fait me saisir, reprendre mes esprits, un peu paniquer. Mon bâton ! Je... Je l'avais complètement oublié et je crois bien que s'il ne me l'avait pas rappelé, j'aurais été capable de continuer sans jusqu'à me retrouver désarmé face à une autre de ces créatures. Je relève alors une seconde fois le visage, mais en me détachant beaucoup moins de ce cocon que nous formons désormais. Je n'ai pas envie de partir... d'ici... et lorsque je parle d'ici, je fais allusion à Jake... à son corps, à ses bras ! Alors, je réponds avec autant de discrétion que lui en a fait preuve lors de ses précédentes prises de parole.
- Oui... tu as raison. Je... Je devrais peut-être aller le chercher.
Pas seul, en tout cas, et ce malgré le fait qu'il ne soit qu'à quelques pas de là où nous sommes actuellement. Plus jamais seul... Pas tant qu'il voudra bien de moi. Je l'espère...
La main de Sohan ne quittait pas la sienne. Dans cet endroit où l'attention aux moindres détails était d'une importance capitale, Jake se surprit à être distrait, à ne plus prêter attention aux sons qui l'entouraient, aux bruits menaçants qui résonnaient dans les couloirs, lointains ou proches, à cet étage ou aux autres. Il entendait par contre, à la perfection, la petite respiration qui s'écrasait délicatement contre son torse, sentit malgré l'épaisseur de tissu les frottements contre ses pectoraux ; et comme s'il le touchait directement, une partie de son cœur vacilla. Encore plus en entendant ses paroles. Comme si... Comme s'il était atteint par quelque chose qu'il n'arrivait pas à nommer.
Ce fut pour échapper au brouillard de ses émotions qu'il finit par mentionner le bâton oublié, gisant un peu plus loin sur la glace. Ses doigts continuaient de caresser doucement ceux du plus jeune, geste inconscient qui apaisait un peu la tornade de ses pensées. Son regard se perdit un instant dans les yeux de glace de son compagnon de route et il ne réagit pas tout de suite à la nouvelle prise de parole de celui-ci. C'était comme s'il remarquait pour la première fois les petites nuances autour de sa pupilles, les petits éclats de clarté qui semblaient faits de givre, comme les gouttes de rosée gelée qu'il trouvait régulièrement sur les feuilles des arbres, à une époque lointaine et oubliée.
Comme hypnotisé, il dut s'ébrouer pour reprendre ses esprits et, avec eux, le fil de la conversation. Chercher quoi ? Oui, le bâton. L'ancien soldat s'écarta d'à peine quelques centimètres, mais ce fut suffisant pour que son cœur se serre, pincé par l'absence trop soudaine, à son goût du moins, de contact. Pourtant, il sentait toujours sa peau froide au creux de sa paume.
- Je t'accompagne.
Parce qu'il avait envie, parce qu'il ne voulait pas le lâcher, parce que Sohan ne semblait pas souhaiter se séparer de lui. Il resta donc à ses côtés, s'accroupissant quelques instants plus tard pour poser son épée au sol et sa main, anciennement armée, sur la glace.
- Je risque d'avoir la peau... plus chaude. Alors si tu veux me lâcher...
Pas qu'il en ait envie, bien au contraire, mais il connaissait le peu de résistance du tezouic à la chaleur. Sur ces mots, il augmenta sa chaleur corporelle suffisamment pour que la glace fonde plus rapidement sous sa main ; quelques flammes coururent au creux de sa paume, faibles, jusqu'à ce qu'une petite flaque remplace le verglas. Il y trempa sa main pour la débarrasser du sang qui la maculait, l'essuyant sur le bas de son pantalon. Puis, sa température revenue à la normale, il se releva et passa sa main nouvellement nettoyée dans les mèches blanches de son petit protégé, lui ébouriffant les cheveux.
- Merci pour la glace, petit tezouic.
Ses doigts s'attardèrent quelques secondes, effleurant son front, sa tempe, avant de s'en écarter pour revenir vers son propre visage et passer sur son menton, agitant quelques peu sa barbe au rythme des émotions qui le traversaient sans qu'il puisse s'en saisir.
Le chat s'agitait. il ne semblait pas ravi d'être coincé dans la capuche de son poncho mais, maintenant qu'ils étaient liés par ce stupide jeu de la nature qu'étaient les familiers, Fay ne pouvait se permettre de laisser le petit animal risquer sa vie. Pouvait-il l'enfermer dans la roseraie une fois rentré ? De quoi avaient besoin les chats pour vivre ? Certainement pas des mêmes choses que les plantes. Ils devaient manger, chasser. Il y avait sûrement des rats qui traînaient du côté de ses fleurs, des oiseaux aussi. Mais si le chat les mangeait tous, il n'aurait plus rien pour les polliniser, à part des abeilles qui ne tiendraient pas longtemps face à un chasseur. Fay soupira. Sa vie allait devenir nettement plus compliquée ; n'aurait-il pas pu hériter d'une créature moins compliquée, quitte à se retrouver lié à quelque chose ?
Dans toutes ses réflexions défaitistes, il ne perçut le mouvement derrière lui qu'au dernier moment et se retourna brusquement, pour se retrouver face au hurlement déchirant d'une banshee. Sauvage, probablement, il ne voyait personne de mort dans les environs, et il n'y avait aucune raison pour qu'une civilisée s'en prenne à lui. Il grommela. On lui avait vendu le seigneur de balverines et, jusqu'ici, il n'avait vu qu'une seule d'entre elles. Contre beaucoup trop de chats, et maintenant une banshee.
- Cordes vocales, murmura-t-il comme un rappel.
Manière simple et radicale de tuer une banshee. Il suffisait de réussir à les toucher. Le chat continua de s'agiter.
- Et toi, arrête de bouger.
D'un mouvement souple, Fay se baissa pour éviter un coup de griffe au visage, laissa le second l'atteindre dans le dos et érafler sa chitine sans véritablement le blesser. La créature continuait de hurler, mais la texture osseuse sous ses griffes sembla la perturber, elle qui s'attendait probablement à percer de la chair, et elle marqua un temps d'arrêt. Un temps d'arrêt fatal, comme le prouva la lame qui passa autour de sa gorge tandis que Fay la contournait. Désormais dans son dos, le rosamantis bougea le bras d'un coup sec, et le hurlement de la banshee mourut avec elle. Il soupira en essuyant le sang sur sa lame.
- Au final, tout le monde meurt si on vise la gorge.
Le chat miaula sans que Fay sache s'il l'approuvait ou le jugeait. C'était sans importance. Laissant la banshee effondrée au sol, il recroisa ses faux dans son dos et reprit sa marche, une lumière dansant au bout des doigts. Trancher des gorges et couper des têtes devenait déjà lassant ; n'y avait-il pas autre chose à faire dans ce manoir ?
Ⓒ Martel
Je parle en #6B1239
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Ven 4 Juin - 1:23
Le membre 'Fay Varier-Korka' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Curieuse ou jalouse. May leva les yeux au ciel mais, finalement, choisit de ne pas répondre. Après tout, lui non plus n'a pas pris la peine de lui fournir l'information qu'elle demandait sérieusement, pourquoi se fatiguerait-elle à répliquer à ce qui n'était qu'une des blagues peu amusantes qu'il aimait à manier dans ses moments d'ennui ? Le fait qu'elle en sache déjà autant sur lui l'agaçait tout autant ; mais, d'un autre côté, c'était probablement une autre part d'un rôle qu'il se donnait. Quand on passe ses journées sur les planches à raconter des histoires, on finit par en devenir une.
Elle n'eut, de toute manière, pas le loisir de réfléchir plus longtemps sur le sujet. L'enfant qui marchait à ses côtés depuis qu'ils s'étaient éloignés de la dévoreuse de hobbes et qui chantonnait depuis quelques instants avait une voix... différente. Très différente, même. Elle comprit une fraction de seconde avant que le cirquieur se précipite vers le garçon pour planter ses écœurantes aiguilles dans sa chair. Impuissante, elle regarda la peau de la créature qu'était devenu l'enfant se flétrir autour de son corps jusqu'à ce qu'il ne ressemble à une coquille vide. Et elle vit quelques frémissement trop significatifs sur le visage de Nieo, quand bien même il s'efforçait de les cacher. Il semblait apprécier ça ; elle n'arrivait pas à savoir si c'était physique ou psychologique, et elle n'était pas certaine d'avoir envie de le découvrir. Elle dut déjà réprimer un haut-le-cœur. Décidément, elle aurait préféré ne jamais apprendre l'existence de ce pouvoir. La scène rappela à sa mémoire le souvenir enfoui d'un jeune adolescent qu'Alex avait tué pour la protéger, alors qu'elle venait de tirer sur sa mère. May prit une grande inspiration, repoussa sa mémoire.
- Aucune hésitation, hein...
Elle n'arrivait pas à savoir si elle était simplement écœurée, ou si c'était quelque chose d'encore plus viscéral que ça.
Martel
Parle en #4F1741
17/05/2020
Monstres et criminels
Monstres et criminels
Monstres et criminels
Monstres et criminels
Inscription : 11/10/2020
Apparitions : 46
Aventures : 6750
Ven 4 Juin - 1:59
Résumé des emplacements actuels : Couloir, proche de l'entrée : Jake et Sohan Événement : Attaque de hobbes Terminé. Lancer de dé à refaire en avançant dans le couloir
Aile ouest, 2e porte à gauche : Daftsura Événement : Attaque de hobbes Terminé. Lancer de dé à refaire en quittant la pièce.
Position indéterminée : Chech (+ PNJs) Avec Nieo et May, ou avec Daftsura
Aile ouest, couloir : Izzri'May, Nieo Événement : Transformation d'un enfant en hobbe Terminé. Lancer de dé à refaire en avançant dans le couloir
Milieu du couloir, aile est : Fay Événement : croise un chat (ENCORE ENCORE ENCORE) Terminé. Lancer de dé à refaire au prochain post.
Soga Hiinayo - Teika
Soga Hiinayo - Teika
Soga Hiinayo - Teika
SB |:| Vagabonde Soga Hiinayo - Teika
Sexe :
Identité de genre :
Orientation s. : Yaqa'suma
Taille/Poids : 1m65 45kg
Pays d'origine : Vastaroth
Né(e) le : 01/12/1821
Age : 202
Famille : Née Banshee
Inscription : 19/05/2021
Apparitions : 11
Aventures : 5645
Ven 4 Juin - 10:04
De retour dans un campement de banshees, Soga appris l'existence d'un manoir sordide. Où un homme fait des expériences sur des enfants. La cruauté de l'Homme n'étonnera plus Soga. Une banshee l'accompagne sur le chemin et toutes les deux lévitaient afin de ne pas faire de bruits et éviter d'attirer l'attention. La plus jeune banshee était peureuse, et sursautait à chaque cri de banshee dans les environs, car elle n'avait pas entendu autant de cris depuis qu'un homme s'était installé dans le manoir. Soga dévisage la jeune banshee, jouant de sa prestance pour l'impressionner.
Il faut qu'elle continue de me guider au plus proche de ce manoir et à deux on sera plus en sécurité...
Ce dit elle, et trouvait ce plan plutôt bien amené, et puis s'il fallait utiliser la jeune banshee comme bouclier et pouvoir assouvir son désir de vengeance : Soga n'hésiterait pas une seule seconde! Quelques minutes plus tard, elles arrivaient devant ce maudit manoir où les deux pouvaient ressentir une aura malaisante qui émanait de celui-ci. Soga attrapa sa chaine, et l'enroula autour du cou de la jeune banshee tout déposant un doigt sur la bouche de celle-ci.
A partir de maintenant tu vas retourner d'où tu viens, sans un bruit et surtout pas un mot de notre petite escapade aux autres !
Le regard de la petite banshee changea et sa peur ne fut plus à cause des cris ou du manoir mais plutôt au changement de comportement de Soga. Elle retira la chaine et la petite banshee s'enfuit à toute allure. Soga était maintenant seule devant ce manoir, et se demandait quel chemin elle allait emprunter…
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Martel
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