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[2020] Les paroles font le tyran

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Sam 4 Juil - 16:46 Rp Abandonné
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Les Paroles

Font le Tyran.

Feat Orléans Avelin Bahamut





Ma calèche s'arrête devant le manoir, le soleil se couchant à l'horizon alors que je me tiens dans mes habits les plus propres et formels, une invitation dans la main.
Je toque la porte de ma calèche qu'on se presse alors de m'ouvrir. Ah, Hirion, capitale impériale même si son statut lui fut aussi horriblement volé par une simple corporation avec des ambitions de royautée. Le manoir des Jouvere, une famille importante de la capitale et qui est resté purement citadine. Les histoires racontent qu'ils tracent leur lignée aux aristocrates de l'ancien Royaume qui occupait la moitiée du continent pendant la période avant l'Empire, mais cela ne reste que des histoires, il reste si peu de cette époque perdue.
Je commence à descendre, posant mon pied sur une des marches avant de venir sur la chaussée sale de la grande ville. Un majordome de la maisonnée est présent avec quelques servantes pour m'acceuillir tout comme les autres invités. Il se baisse respectueusement.

Je vous en prie, bienvenue au manoir de Monseigneur Garvin Oridie Jouvere, vôtre Excellence.

Merci.

Puis-je, vôtre Excellence, examiner votre invitation à la soirée?

Naturellement, la voici.

Je donne l'enveloppe marquée d'un cachet brisé au majordome. Il l'ouvre et jette un oeil avant de la refermer et me la rendre.

Vôtre Excellence est venu seul?

Oui. Mon père n'a malheureusement plus la santé pour ge genre d'évenements, je le crains. Ma très chère soeur n'est pas... apte... à se déplacer facilement, elle a préferé rester dans ses quartiers.

Le majordome hocha de la tête avant de me signaler de le suivre. Je passe entre deux rangées de servantes qui se baissent à leur tour lors de mon passage. J'entre alors dans le hall principal de la demeure des Jouvere. C'est une grande salle à l'aspect doré par toutes ses décorations extravagantes et luxuriantes. De grands miroirs dominent sur les côtés alors que les chandeliers illuminent toute la salle comme si l'on était en plein jour. Un servant me retire mon manteau alors qu'un autre s'occupe rapidement de mes chausses. Le majordome inspecte leur travail avant de claquer des doigts pour leur signaler d'arrêter.

Je vous prie de me suivre vers la grande cour et la salle de bal, votre Excellence.

Si cela ne vous dérange pas, qui est arrivé à la soirée?

Son Excellence Rigel Tribunal Caffallon est arrivé plus tôt avec son escorte, accompagné de Mademoiselle Gailles. Ils furent suivi par l'entourage de son Excellence Lambert Rhuder Castellac et lui-même. Nous avons aussi son Excellence ...

Merci, c'est bon. Je vois que je ne suis pas seul et c'est tout ce qui m'importe.

Non, vous ne serez pas seul, votre Excellence.

Bien.

Je continue de suivre en silence à travers les couloirs de la demeure. Il y a beaucoup de vases, tableaux et tapisseries. Les Jouvere cherchent vraiment à impressionner par leur richesse et leurs collections d'objets d'art ou rares.

Je dois faire attention à mes paroles ici, ce que je dis résonnera dans l'entourrage complet des Jouvere. Une bonne tout comme une mauvaise impression définira mes premières années et la difficultée pour accomplir mes ambitions. C'est mon premier vrai bal en tant que noble, j'ai intérêt à saisir cette opportunitée et à la faire fonctionner.

La grande porte s'ouvre, me voilà face à une grande salle aux fenêtres gigantesques qui donnent sur un jardin des plus beau et magnifiquement entretenu. Bien des tables et des chaises remplissent la salle, un grand espace libre au centre laissant les aristocrates dancer alors que les autres parlent sur les côtés. Des musiciens accompagnés d'une Chambre de Résonance jouent sur une petite plateforme en hauteur, une sorte de balcon mais plus avancé.
Un second étage se présente avec des balcons allant vers le centre de la salle et doté de couloirs allant plus profondément dans la demeure.

Son Excellence Orléans Avelin Bahamut, fils ainé de Charles Toulouse Bahamut et Seigneur de sa maisonée.

Certains se retournent pour jetter un oeil dans ma direction, certains ne font que jetter un regard sans plus, d'autres m'ignorent totalement. C'est normal, je suis un nouveau joueur sur cette scène, un noble qui avait disparu longtemps pour ensuite réapparaitre dans l'armée et enfin intervenir sur la scène à l'age de presque 50 ans. C'est tardif, certes, l'on m'aurait d'origine introduit à la cour aristocrate autours de 20 ans si l'on le pouvait, mais j'étais porté disparu, parti à l'aventure.

Mon arrivée a attiré l'oeil de quelques personnes qui se demandent donc mes intentions ou cherchent à m'utiliser comme un pion. D'autres se posent encore la question de si je serais un pion ou un joueur. Enfin, il y a ceux pour qui rien de tout ça n'importe.

Alors que je me posait la question de vers quel groupe de noble j'allais me diriger, le maitre de la maison Jouvere vient alors m'acceuillir, un sourire sur les lèvres.

[2020] Les paroles font le tyran B5dfda10

Ah! Le fils prodige de Charles! Bienvenue, bienvenue! Te souviens-tu donc de moi? J'étais venu une fois au domaine de ton père alors que tu n'avais que 5 ans. Haha, tu étais déjà un jeune fougue avec ton épée en bois. Ah, c'était il y a si longtemps. L'on m'a raconté que tu étais entré dans l'armée après, c'est vrai?

En effet votre Excellence, je suis allé à l'accadémie à mes 16 ans mais je n'ai pas rejoint l'armée par la suite. Je suis allé explorer le pôle sud.

Le Pôle Sud? Cette terre givrée où rien ne pousse?

Oui, j'y suis allé pendant 5 ans. Je me suis aussi aventuré un peu partout sur les continents avant de revenir.

Et bien cela doit te donner bien des histoires à raconter, Orléans.

Oh, mais mon histoire ne fait que commencer, votre Excellence.

Garvin O. Jouvere se gratta un peu le menton à mes paroles.

Est-ce donc le cas?
En tout cas, venez avec moi.

J'ai connu ton père suite à une affaire importante de justice, tu comprends donc que ça devait être compliqué. Un diablotin de criminel qui sévissait parmis nous, un malfrat qui se faisait passer pour un aristocrate et qui volait ce qu'il y avait de plus précieux aux filles de honnêtes et grandes familles.


Leur vie.

En effet.
Odieuse histoire. Il n'y avait aucune preuve et c'était un foutu changelin qui ne cessait de prendre un autre visage et un nouveau nom. Mais ton père, ah cet homme, il l'a prit la main dans le sac et il l'a envoyé directement à l'échaffaud. Il a sauvé ma fille en ce faisant.


Intéressante histoire.

Elle put alors se marier avec un homme de qualitée et donner naissance à de très beaux enfants. J'ai ainsi grâce à ton père pu rencontrer mes 2 petits-fils et ma chère petite-fille.

Je crois commencer à sentir où il veut en venir. Je prends un verre de vin que je commence à boire doucement.

Votre chère petite fille?

On va jouer son jeu pour l'instant.

Oui, Serine Sovrlolga Jouvere. Elle est à peine majeur, une elf comme ses parents et comme moi. Elle est magnifique.

Hmmm.
Je réponds par ce Hmmm par le nez alors que je buvais une gorgée.

Et elle fut arrangée avec Vecen Sthrat Abavès, le troisème fils des Abavès.

J'en avais presque recrashé mon vin dans la surprise. Pardon? Mais à quoi joue donc ce vieil homme? Il avait commencé comme si il allait me proposer la main de sa petite fille en marriage politique, mais voilà qu'il me dit qu'il l'a déjà donné à quelqu'un d'autre? Qu'est-ce qu'il joue?
Il cherche à me provoquer? A attiser une sorte de jalousie pour une personne que je n'ai jamais vu de ma vie?

Quel est donc votre intention, Seigneur Jouvere?

Je... vois.
Et pourquoi vous m'en parlez donc?

Et bien, si j'avais su que vous entreriez dans le jeu politique, j'aurais peut-être proposé sa main plus tôt. J'ai une dette envers la famille Bahamut, une grosse dette.
Mais il y avait toutes ces histoires, toutes ces rumeurs, que le jeune héritier n'était qu'un sauvageron qui ne savait même pas manger à table, qui parlait à peine et qu'on croyait élevé par des loups, qu'il avait disparu en mer ou était mort. Imaginez mon étonnement quand de nulle-part est sorti non seulement l'héritier légitime des Bahamut, mais un homme d'un... certain calibre.


Je vais avouer que j'étais guère attiré par la politique. C'est ce qui a tué ma mère après tout.

Un changement de coeur?

Oui.

L'on dit que les hommes se redécouvrent quand ils n'ont rien à quoi se raccrocher et qu'ils sont seuls face à tout... Est-ce vrai?

Je marque une pause, mon regard se confrontant à celui de mon hôte: un homme dangereux.

Peut-être.

Sans que je le remarque, il m'avait apporté dans le coeur des "fils-de", ces jeunes ambitieux qui avaient encore à hériter de leur maison ou qui étaient de simples second, troisièmes ou quatrièmes fils. J'en aurait grincé mes dents, mais je me contentait de les serrer tout comme mon verre à moitiée plein qu'on venait me remplir.

Je me retourne pour voir que mon hôte a disparu. Décidément, il veut me tester, je le sens d'ici. Et bien, regardez-moi bien, votre "Excellence", je ne suis pas un jouet ni un faiblard, mais quelqu'un qu'il va falloir respecter et accepter en tant qu'un égal.

Et donc voilà le mystérieux "fils prodige", le sauvageron du sud.

[2020] Les paroles font le tyran Da672310

Ces paroles venaient d'un Hyna marqué de deux cornes et une peau jauneâtre. Il me dévisageait, son verre rempli de champagne et accompagné de deux demoiselles qui semblaient comme enchantés par son charisme.

J'avais entendu dire qu'il avait la barbe aussi longue que les queues des dragons. Mais visiblement, même les plus sauvages peuvent apprendre à être civilisés.

Lorsque l'on se bat contre les ghoules dans le lointain sud, l'on a guère le temps de se raser.

Ha, et qu'est ce qui dit que c'est pas la ghoule que j'ai devant moi?

Je m'approche doucement, délicatement. Puis soudain je saisit le petit noble par le col et je le retourne, le plaquant dos à moi contre mon corps avec ma main et mes ongles sur son cou.

Une ghoule vous attraperait comme ça avant de vous trancher la gorge. Il vous laisserait saigner tout doucement, récupérant le sang pour en faire une sorte de boudin. Ce serait une mort qui prendrait plusieurs heures, les ghoules choisisent une partie du cou où les veines sont plus fines, laissant le sang couler plus lentement pour en avoir une meilleure qualitée. Le sang d'un mort n'est pas du tout nourrisant. Et puis ensuite, ils dévorent le cadavre, commençant par les extrémités qui sont les premières parties du corps à pourir et donc ceux qu'il faut manger en premier. Une personne peut devenir le repas de plus d'un mois avec le gel du sud.

Je lâche le jeune homme. Il s'éloigne de moi avec vitesse avant de se retrourner, le visage à moitiée entre l'outrage et la terreur. Je ne peux pas m'empêcher de sourir.


La soirée ne fait que commencer.


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Ven 10 Juil - 17:05 Rp Abandonné
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Les Paroles

Font le Tyran.

Feat Orléans Avelin Bahamut




Si j'avais pu trouver un peu d'amusement dans ma petite contre-attaque face à ce jeune impudent, je n'avait encore trouvé nul intérêt ou personne attirant mon regard pour l'instant. Je me faisait envoyer le coup classique fait aux "nouveaux nés" d'être noyé avec les siens de la nouvelle génération. Or je ne suis pas comme ces arrivistes qui ont à peine eu le temps de sortir du berceau avant d'ouvrir grand leur bouche remplie de bêtises et d'arrogance sans fondation solide. J'ai déjà exploré le monde, vécu des choses et même été officier de l'armée. Il ne me manque que d'avoir eu un poste politique ou gouvernemental et j'aurais fait le cursus parfait pour un noble de la plus haute, un digne curriculum pouvant me présenter devant même la reine de Thanaliel, aussi illégitime qu'elle soit. Enfin, cela est si elle daigne de recevoir un noble à sa cour. Je sais bien qu'elle ne prendra que de ses esclaves pour la servir, des gens dont elle a garanti la loyautée par un couteau sur la gorge. Ce n'est pas de la vraie loyautée.

Je m'éloigne de ce groupe que j'ai clairement déjà offensé par mes action pour aller me servir au buffet. Je fais face à une diversitée immense de plats arrangés avec art sur des plateaux fortement décorés et tellement propres et luisants que je peux y distinguer mon reflet. Je m'y perds un instant, reflettant sur l'apparence horride que me donne certaines de mes cicatrices. Ah, satanée créature celle qui m'a griffé à la joue! Je m'en souviens comme si c'était hier. Qui peut oublier une escapade où un imbécile trafiquait des coureurs carnivores! Ces choses sont de vraies saletées.

Ces plats ne font pas de bons mirroirs.

Je relève la tête, surpris, tournant mon regard vers l'origine de la voix. C'est une jeune demoiselle aux cheveux rougeâtres, presque étincelants. Elle a une voix assez rauque tout en restant clairement féminine. Sa posture est droite, ordonnée, disciplinée. Probablement qu'elle fut formée dans les arts militaire, que ce soit par un tuteur privé ou par l'académie.

[2020] Les paroles font le tyran B8586d10

Je ne vous ai jamais croisé à ce genre de fêtes.

Ce n'est généralement pas mon genre d'activitées.

Moi non plus, mais telles sont les choses, non?

Je suis venu de mon propre gré.

Oh?
Et donc qui êtes-vous pour être si grincheux à vôtre propre decision, monseigneur?


Orléans. Orléans Avelin Bahamut.

Enchantée, Seigneur Bahamut. Arabella Isarde Hawis, Seconde fille du Seigneur Hawis.

Elle brise son attitude et aspect de discipline pour faire un petit tourbillon sur elle-même tout en se déplaçant sur le côté, finissant sur une pose confiante, main sur sa rapière encore bien dans son foureau. Une mèche tombe devant son visage qu'elle souffle pour écarter de son visage.

Hawis.... Une descendante du héros Ritter?

Vous connaissez vôtre Histoire, Seigneur Bahamut, impressionant!

J'ai été élevé sur les histoires de grands héros et légendes. Je les connais presque par-coeur.

Vous croyez en ces histoires, Monsieur Orléans?

Hmm?

Je veux dire, croyez vous en toutes les légendes et contes qu'on raconte à son sujet?

Je ne nierai pas que je pense que ces histoires sont fortement embellis. Peut-être même qu'il ne vient pas d'un autre monde comme on le dit si souvent, peut-être qu'il n'a pas été sur le dos d'un cheval mais une autre créature, mais l'on ne peut pas nier qu'il a existé, il reste beaucoup trop de preuves de son passage.

C'est vrai.

J'inspire un bon coup avant de reprendre la discussion sur un autre sujet.

Et que faites vous à Thanaliel? Il me semblait que les Hawis avaient choisi le camp de Siraën.

Ma soeur ainée et mes deux frères ont changé de royaume c'est vrai. Ils étaient plus proche de Siraën que d'ici. Ma soeur était général de l'armée impériale, elle n'a pas voulu perdre sa position mais consolider ce qu'elle pouvait de pouvoir là bas. Mes frères... L'un est à l'accadémie et l'autre se contruit une vie d'aristocrate artiste, mais c'est plus un coureur de jupons qu'autre chose.

Hmmm. Et vous êtes restée, seule?

Pourquoi partir là-bas. Siraën a les remnants de l'armée impériale mais les opportunitées en son sein s'appauvrissent. Il y a trop d'officiers, trop de soldats pour une seule nation. C'est un environement saturé. Thanaliel en revanche....

Thanaliel n'a pas de vraie armée, trop peu de personnes ont été formés, encore moins sont revenus.

Exactement.
Celui qui se forge une place ici peut monter rapidement, il n'y a que des places à remplir...


Je la coupe.

Si l'on se met à genoux devant ScareDrive. N'est-ce pas?

Elle baisse ses bras mais sans pour autant perdre son enthousiasme, juste le changeant en de la curiositée.

Vous êtes une personne intéressante Orléans Bahamut.

Ah bon? Qu'est ce qui vous dit ça?

Vous avez une mauvaise relation avec Anja?

Je ne l'ai jamais rencontrée.

Oh. Et alors qu'est ce qui vous fait vous opposer à son règne?

Qu'est-ce qui vous dit que je m'y...
Je remarque dans son regard que j'ai dû dire une chose que j'aurais pas du.
Je soupire avant de reprendre.
Une corporation ne devrait pas diriger un état.
Hmmm?

Elle lâche pas le morceau dis donc!
Très bien, vous aurez droit à la séance de philosophie si vous aimez tant ça!

Ce sont des intérêts opposés. Un état se doit d'exister pour assister son peuple, le diriger. Par cela j'entends que l'état doit apporter une valeur de plus que l'individu ne peut pas accomplir par lui-même. Son but, sa fonction est de servir ses membres, son corps.

Une corporation existe que pour nourrir, enrichir la tête et les morceaux les plus proches de la tête aux dépends du reste. C'est dans l'essence d'une corporation de laisser ses membres pourrir et de les remplacer jusqu'à ce que tout soit corrompu jusqu'à la moelle et la division entre riche et pauvre totale.

Leurs buts sont donc totalement, irrevocablement, opposés. Ce sont des fonctions incompatibles. Comment peut-on et s'enrichir odieusement et servir son peuple. C'est impossible. Ce sont des buts contraire que d'aider et d'exploiter. Alors Anja devra faire un choix si elle ne l'a pas déjà fait, et Thanaliel changera lentement en une corporation. Le nombre de tête deviendra aussi petit que possible jusqu'à ce qu'il n'en ait plus qu'un et que toutes les richesses soient entre les mains d'une seule personne, c'est l'objectif final d'un tel modèle.


Sauf que ça ne peut pas soutenir un état. Anja saura faire un système hybride qui sera entre les deux, non? Ou de séparer son entreprise de son état?

Avec la capitale placée à Tershul? Avec la tour Scaredrive comme centre du gouvernement? Anja n'a clairement pas séparé les deux, elle n'en fait qu'un ensemble.
Peut-être qu'elle fera un gouvernement hybride... ou peut-être que Thanaliel est déjà condamnée à s'effondrer dans la guerre civile.


Chuchottements d'une ambition cruelle.
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Sam 25 Juil - 18:55 Rp Abandonné
Ancien membre

Les Paroles

Font le Tyran.

Feat Orléans Avelin Bahamut



Mademoiselle Hawis détourna son regard, regardant plustôt les groupes de nobles qui discutent entre eux en petites

communautées séparées. Pourtant, elle continue de me parler, prennant un verre de champagne dans lequel elle trempe ses

lèvres.

Vous êtes fou Seigneur Bahamut.

Suis-je fou? Ou simplement clairvoyant?

La folie et la luciditée vont toujours main en main.

Dites vous donc que j'ai raison, Dame Hawis?

Je ne dis pas que vous avez raison, mais vous soulevez un point intéressant.

Je commence à me demander qui je peux essayer d'aller aborder, essayer de discuter avec, parmis les nobles. J'ai besoin de

construire des relations aimables si je veux survivre en tant qu'aristocrate dans ce milieu.

Vous êtes celui que tout le monde appelle le "Sauvageron du Sud", n'est-ce pas? Est-ce qu'il y a du réel

derrière ces rumeurs?


"Sauvageron" est un large mot. Qu'est ce qu'on raconte donc sur ma personne?

Certains disent que vous avez abandonné tout ce qui faisait de vous un homme pour devenir une bête. Que vous

mangez la viande de créatures crue et que vous savez converser avec les bêtes.


J'éclate de rire. Comme c'est ridicule! J'essaye de reprendre du contrôle de soi mais c'est seulement pour retomber en rire

peu après. Enfin, je respire fortement et réussit à me resaisir.

C'est... totalement faux, je le crais Mademoiselle Hawis.

Enfin, pas exactement sur la viande crue, il m'est arrivé de ne pas avoir d'autre choix, c'est très difficile de faire un feu

au delà de la Passe des Dozols. Mais non, je n'ai pas abandonné mes manières civilizés, ni appris à parler aux animaux, cela

sont des fantaisies, de pures fabrications.

J'ai vécu une vie de chasseur-cueuilleur. J'ai dû me battre pour ma survie chaque jour contre le blizzard, les monstres et la

faim, ça c'est vrai. Mais j'ai surtout découvert une beautée dans le lointain sud...


Je baisse le regard, voyant mon reflet dans le liquide que contient mon verre.

... une beautée qui n'existe nulle-part ailleurs.


Mais bon, je vous ennuie sans doute déjà avec mes histoires. Alors parlons peu, parlons bien... Que cherchez-vous à obtenir,

Mademoiselle Hawis?


Pourquoi vous me demandez cela?

Je peux être beaucoup de choses, mais je ne suis pas stupide. Vous, une fille d'une aristocratie respectable,

êtes venue me parler à moi, l'aîné ridicule d'une famille en déclin. Vous cherchez donc quelquechose de moi.


Il y a un silence assez long avant que j'obtienne une réponse. Je ne regarde pas la fille Hawis, me contentant de la laisser

inconfortable avant d'entendre ce qu'elle a à dire.

En effet j'ai une... situation.

Je hausse un sourcil tout en jettant un regard à la demoiselle.

Un ami à moi disons, est dans de mauvais draps avec une organisation de malfrats sévissant dans les plaines

près d'Hirion.


Quel genre de malfrats?

Je ne préfererait pas dire. Disons que ce sont des "marchands" de biens très "exotiques", des "créatures

exotiques" si vous voulez.


Je refait face à la salle et dos à la table de banquet, fronçant mes sourcils alors que je finis mon verre.

Des esclavagistes...

Je préferait Monseigneur que vous ne le criez pas sur les toits.

Pardonnez-moi, Mademoiselle Hawis. Peut-être préfereriez vous en discuter avec une petite dance?

Je pose mon verre et tends une main ouverte, d'abord comme pour serrer la main tel un militaire avant de me corriger et la

tourner, paume vers le haut, l'invitant à me donner la sienne.

Ahem. Avec plaisir, Seigneur Orléans.

Je prends la main de Mademoiselle Hawis avant de me diriger avec elle vers le centre de la salle pour rejoindre les danceurs.

Je prends attention de la saisir comme dans les règles de l'art avant de l'emporter dans le rythme de la musique. En la

prennant dans mon bras, je sens un peu plus la musculature dans son dos qui se faisait discrète derrière ses vêtements. Elle

doit s'entrainer régulièrement, certainement avec un tuteur. Elle fait semblant de tousser deux ou trois fois pour m'indiquer

quand je me désyncronise avec la musique ou que je manque un temps.
J'attends qu'on cesse de trop nous préter attention pour reprendre la conversation précédente.

Donc vôtre "ami" est avec cette compagnie en tant qu'associé ou marchandise?

Associé malheureusement, mais pas tant de choix. Il a été entrainé par ses désastreuses finances et quelques

malencontreuses rencontres.


Un mauvais entourage...

Tout à fait! Des gens vils et rustres, sans le moindre raffinement, des sangsues de la sociétée... j'arrive pas

à croire qu'il fut entrainé là dedans...


Et donc vous souhaiteriez que je le tire de ce coupe-gorge?

Tout à fait. J'aurais voulu employer quelques mains si c'était possible. Malheureusement ce n'est guère dans

mes moyens et cette "compagnie" comme vous dites s'agrandit un peu trop pour que je puisse gérer ce problème.


Alors pourquoi ne pas aller chercher l'armée?

Mon ami est... disons que l'armée ne daignera pas de l'assister et le traitera comme tout autre criminel.



Je vois.

Et vous messire Bahamut, êtes d'une famille avec un certain histoire. C'est important aux anciennes puissances

comme la mienne. Ces autres peuvent vous prendre de haut mais les Hawis se rappelleront toujours de l'importance que le nom

"Bahamut" avait dans le temps. Et puis... Vous avez été formé à l'accadémie militaire, vous êtes aventurés et intégré l'armée

en tant qu'Officier. Vous faites partis des quelques nobles à avoir un domaine extérieur aux citées et donc une garde financée

par vos soins. Je ne peux pas penser à plus convenable champion pour ma cause.


Champion? Hmm, je ne nierai pas que vôtre flatterie me brosse dans le bon sens...

Je serre soudainement le bras qui la tient par le dos, la rapprochant soudainement de moi alors que je descend mon visage vers

le sien avec un sourire. Elle pense que je suis aussi simple que de prendre la flatterie comme simple récompense en bon

chevalier blanc? Malheur pour elle, elle vient de se rendre vulnérable, je sais à présent quelquechose de très important et

elle ne pourra risquer que je parte sans accord diffuser cette information.
Grossière erreur de manoeuvre politique, j'en suis navré mais je vais l'utiliser.

Mais... qu'est-ce que moi, j'y gagne, Arabella Isarde Hawis?
Je ne fais point de charitée, si vous voulez un accord, je veux quelquechose en échange.


Je regarde dans ses iris d'un bleu profond. Elle semble inconfortable, surprise par mon mouvement soudain. Je commence à la

relacher tout doucement pour qu'elle reprenne sa distance précédente.

Les Hawis disposent d'un certain respect auprès des marchands de toutes sortes. Beaucoup d'investissements,

beaucoup d'accords indiscrets.

Cette influence, je souhaiterai l'utiliser.


A quels fins?

Ça c'est à moi d'en décider.
Vôtre ami, chez qui devrais-je le trouver?


Son regard descend avant qu'elle ne chuchotte un nom.

Ophelia.

Je reconnais ce nom. Mon sourire s'écarte de nouveau, impossible de contenir ma joie alors que je réalise le coup double que

je vais pouvoir faire. Ah Ophelia, cette sale garce est justement celle sur qui j'avais mon oeil depuis quelques temps! Elle

et sa bande, je les ai nourri, entretenu, depuis les ombres, chaque jour, depuis des mois, me préparant à en faire mon coup de

grâce pour devenir un "protecteur du peuple" aux paysans d'Hirion. Et là, cette fille de la famille Hawis, une famille trop

importante pour être ignorée, me demande de justement les détruire. Ah comme l'opportunitée sourit à ceux qui la forgent!

Ophelia Celeres Renhart, une simple humaine qui compense sa race plus faible par une cruautée et une créativitée marquante. Je

n'oublierai pas quand j'avais vu son visage dans les ruelles des bas-fonds d'Hirion. J'étais à couvert, déguisé et ma faible

réputation actuelle m'ayant permi de fortement m'approcher de ce pion dans mon échiquier. Elle n'est pas trop stupide au point

de penser qu'elle n'est pas protégée par un "sponsor" extérieur, mais trop bête pour réaliser qu'elle n'est qu'une ennemie que

je fabrique de toute pièce, une marionnette, une poupée entre mes mains.

N'ayez aucune crainte, Mademoiselle Hawis, je saurais restaurer votre ami entre vos mains. Je n'ai que besoin

d'une description que vous pourrez me faire parvenir par une lettre ou une servante.
Je le rendrai intact, dumoins physiquement. Je ne pourrais rien faire pour les blessures infligés à son âme par ces vauriens.



Arabella hocha de la tête. Son attitude a changé, elle est plus soumise, ayant compris qu'elle s'était tirée une balle dans le

pied en s'étant mal prise pour me présenter sa demande de faveur. En revanche, je vais l'honorer. Si il y a une chose qui a

une valeur constante chez l'aristocratie c'est bien les faveurs. Personne oserait briser cette "économie" secrète sans risquer

de s'attirer les foudres de tous. C'est pour ça que je sais qu'elle honorera sa part tant que j'honorerai la mienne.
Ce que j'allais lui demander de faire?

Je l'ignore encore.

Je verrai le temps venu.


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