Il y a bien des endroits que j'aime guère et bien des personnes que je peux ne pas apprécier, mais qu'un seul lieu dans le monde où ces deux choses se combinent aussi bien. Tershul, ce centre visqueux dominé par une tour infernale. Je ne nierai pas les accomplissements de ScareDrive, mais je me cache pas que les pires personnes que j'ai pu rencontrer ont été pour beaucoup de cette entreprise. Leur façon de traiter leurs employés est déplorable et je pense bien qu'un grand nétoyage de printemps ferait le plus grand bien à cette ville. Néanmoins, je reste un serviteur de l'Empire et si la volontée de sa majestée la déesse est que ce ver demeure dans la pomme éclatante de Thanaliel, alors soit. Je tolérerai cette situation pour l'instant.
Ma cariole prends son temps pour passer dans les rues de la ville. Je n'aime pas être l'hypocrite qui critique mais utilise quand-même. Je tiens à rester constant, même si cela peut être moins pratique. Et puis...
C'est pas désagréable de voyager ainsi.
Je vois l'éclat des soleils passer à travers la fenêtre et les rideaux à mes côtés. Une douce chaleur réchauffe ma joue droite alors que je jette un oeil aux ruelles de la ville. C'est un endroit aux airs agréables, même si une odeur de pourriture demeure comme un arrière-goût fade mais présent.
Cocher, si vous voulez bien me déposer à la sta....
Un cri éclate, un cri féminin, de douleur et d'agonie.
Arrêtez-vous!
J'ouvre la porte d'un grand coup, manquant de faire tomber un passant qui transportait quelques légumes et qui me hurla dessus. Je l'ignore, continuant vers le son. Un groupe de personnes se tiennent là, devant, immobiles face à une petite ruelle un peu sombre qui mène à la place principale.
Ecartez-vous! Officier de l'armée! Ecartez-vous!
Et c'est là que je la vis, allongée sans vie. Une vision assez horrifique qui me fit remonter mon mouchoir à ma bouche et mon nez. Les yeux sont ouverts, écarquillés, terrifiés. La machoire est lacérée par des sortes de grosses griffes. Le torse est ouvert, les entrailles sortent comme des boudins frais, encore crus. L'odeur est ce qu'il y a de plus marquant, une odeur de pourriture aquatique, comme du poisson. En effet, on dirait le travail d'une bête sauvage. Mais une bête ici? A Tershul? En plein centre de la ville alors que le jour est à son zénith? Pourquoi tous ces gens là regardent sans rien dire, comme si c'était pas la première fois, bon sang ils ont du voir quelquechose!
Qu'est-ce qui a pu faire ça? La bête! Quoi?
Je me tourne pour voir un homme terrifié, ses habits sales et son visage peu présentable. On dirait un simple tanneur de ville.
Une bête en ville s'aurait fait tué par les gardes il y a longtemps. La...La bête n'...n'est pas sauvage... Il sort de nulle-part.... Les attaques ont commençé il y a quelques jours. Plaignez pas les victimes, car elles ont pêché. Pêché?
Je me retourne vers la victime, me rapprochant du cadavre. Quelquechose semblait être enfoncé dans sa gorge. J'inspire un bon coup et j'enfonce ma main dans le liquide visqueux et bordeaux. Je sens quelquechose en effet, une sorte de matière un peu douce mais au contenu dur. On dirait que c'est bien coincé, je tire d'un coup sec pour le sortir. Je fait sauter un peu de sang, ce qui surprends certain des témoins à ma petite investigation. Dans ma main se tient alors une bourse en gros lin, couvert de rouge et de noir coulant sur la masse. Elle semble bien remplie. Curieux, j'ouvre pour voir le contenu. Il s'agit d'Orades, de belles pièces d'or toutes authentiques en plus. J'en compte bien une trentaine. Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire tout ça?
Alors que je me relève, je sens quelquechose bouger dans le coin de mon regard, une personne accourir au secours mais bien trop tard.
Mystère de Meurtre qui va tourner à la tragédie-->
La journée avait commencer comme pratiquement toute les journées depuis maintenant environs 30 ans. Je commençais à m’habituer à ma « nouvelle vie » à cet endroit à ce monde. La déesse m’avais sauver pendant la guerre en m’emennant ici j’en était certains, c’était elle qui m’avais savuer de la bataille ? Qui d’autre sinon ? Quel chance il y avait pour que je ne meurs pas au combat. Elle m’avais sauver de ces femmes qui avait toujours jalousé notre vie… Mais ça avait eu un pris… Mon monde. J’avais toujours l’horrible sensation de les avoir abandonné et je savais que ce sentiment ne s’en irais probablement jamais. J’espérais juste que les miens aient gagné la guerre. C’est une réponse que je n’aurais jamais et qui elle aussi me resterait sur le cœur, mais ce n’était pas le moment de pensé à tout ça, la journée commençais et il me restait plein de chose à faire !
J’enfilai mon armure que je venais de nettoyer comme tout les matins et me coiffa tranquillement avant de partir faire une ronde. Tout semblait à peut prêt calme jusqu’à ce que je tombe sur des marchants en train de se disputer. Je du donc intervenir, parler avec les deux pour qu’on puisse trouver un arrangement , c’était pas forcément évident, j’étais pas vraiment un diplomate dans l’âme. J’avais tout de même réussi à leur trouver un arrangement qui leur convenais. J’étais en train de les réprimander tout de même pour leur tapage quand un bruit m’interrompu, enfin bruit, c’était plutôt un cris ! Quelqu’un m’avait tout l’air d’être en danger !
Excusez mon impolitesse mais je me dois de filer !
Je n’attendis pas une seconde de plus avant de courir vers le lieux d’ou provenais le hurlement d’horreur.
Trop tard, j’arrivais trop tard, une femme se trouvais par terre visiblement morte assassiné. J’avais le visage fermé, j’étais en colère contre moi car je n’avais pas réussi à la sauver. Je savais bien qu’il été impossible de sauver tout le monde mais c’était toujours frustrant d’échouer, surtout que le meurtre avait eu lieux peu loin de moi. Un homme d’allure âgé était penché sur le corps et semblait tenir quelque chose d’ensanglanté dans sa main… Apparemment une bourse de pièces.
Que se passe t’il ici ?
Je connaissais le vieille homme de vue, je savais qu’il faisait parti comme moi de l’armée mais nous n’avions encore jamais eu l’occasion de lui parler. Si je n’avais pas eu cette information, j’aurais possiblement mal compris la situation.
Lex, je te laisse faire le tour du coin à la recherche de quelque chose de louche !
Mon compagnon animal descendis de mon épaule pour aller inspecter les environs, j’avais confiance en l’animal, je savais qu’il ne lacherais pas l’affaire.
Officier Roseblanche… quelqu’un a vu la scène ?
l’homme semblait s’occuper du cadavre, je trouvais donc normal de prendre en main les potentiels témoins de la scène. Les gens semblaient très choquer, je n’étais pas certains de pouvoir en tirer grand-chose. Je devais savoir ce que savais ses gens ! De ce que me dirent les témoins, c’était encore cette mystérieuse histoire de bêtes au péché. C’était pas la 1ére fois qu’on découvrais une de ses victimes et on arrivait toujours pas à comprendre cette histoire qui commençais vraiment à me chauffer les oreilles… Il était temps que cette bête mette fin à son régime de terreur. Je pris note des identités des témoins et demanda à des soldats eux aussi alerter par le bruit de les prendre en charge et les éloigné du lieu du crime.
Je me retourne pour voir un jeune homme en uniforme d'officier. Il semble un peu essoufflé après avoir accouru jusqu'ici, accompagné d'un animal. Je crois l'avoir sûrement déjà croisé rapidement mais je n'ai guère l'envie ni le temps de faire connaissance avec tout le monde dans l'armée. Je ne suis plus le garçon naïf de l'académie, je suis pas engagé avec des intentions "nobles" mais avec un objectif clair: celui de gagner de la renommée. En fait, plus que tout, je me fais quand même un peu pistoner par ma naissance et un vieil ami de l'académie qui est resté, lui. Il se présente rapidement avec un ton qui me faisait penser à quelqu'un avec un balais dans le cul. J'hausse un sourcil avant de répondre à mon tour, par politesse.
Enchanté, je suis Or... L'officier Bahamut. Si vous voulez des gens qui ont pu peut-être avoir vu quelquechose, et bien regardez donc autour de vous.
Je grince mes dents au fait que j'ai failli juste me présenter comme un noble le fait d'habitude. Décidément, j'ai jamais vraiment perdu ces manières-ci malgrès toutes ces années. Je reprends immédiatement mes examinations, j'ai pas trop envie de parler avec un jeune enthousiaste encore rempli d'idéaux d'aventures, car je pense fort que c'est le cas de cet homme.
J'examine la bourse. Elle est particulière, la corde est coupée net et brûlée légèrement, c'était pas celui de la victime mais un préparé d'avance. C'est un meurtre prémedité, là j'en était certain. Après les questions qui brûlaient encore mes lèvres sont "Qui" et "Pourquoi". En effet, qui est donc cette demoiselle que voilà étripée dans cette ruelle? Quel lien est-ce que ça peut avoir avec cette bourse? Y-a-t'il d'autres victimes et qui sont-elles?
Je porte un dernier regard sur le cadavre. Je remarque une petite bosse sous les vêtements, une broche en argent que je retire. C'est un objet de taille moyenne, elle fait la taille d'une phalange et demi et est orné de petites pierres semi-précieuses, le genre de choses qui appartiennent plus à des familles riches ou nobles. Pourtant, on dirait bien une servante? Hmmm.... L'idée me tourne dans la cervelle, faisant travailler mes neurones alors que j'essaye d'établir les différentes possibilitées. Il peut s'agir d'une aristocrate déguisée pour être incognito, une servante qui a volé à son employeur ou un cadeau de son employeur. Enfin, voilà ce qui me vient en tête sur le moment. Je regarde le symbole qui est gravé dans la broche: un écureuil. Y-a-t'il quelqu'un dans cette ville associé aux écureuils?
Mon cours des pensées est interrompu par la question du jeune officier.
Hmm?
Je me retourne face à lui, probablement encore marqué par le sang de la victime. J'ai vraiment besoin de me laver avec un peu d'eau.
Une bourse et une broche. La bourse était enfoncée dans la gorge de la victime, avec force. Elle était préparée d'avance, on le voit à la corde. La broche en revanche appartenait à la victime ou avait été volé par elle. Il y a un symbole d'écureuil dessus, ça vous dit quelquechose?
Si j’avais effectivement l’air d’un jeune officier fraîchement promu idéalisant le métier, il se rendrait rapidement compte que quelque chose clocher , j’avais pas le caractère d’un petit jeune, je travaillais juste, j’étais très consciencieux. Un détailles aurait déjà pu mettre la puce à l’oreille de l’officier, le cadavre ne m’avait pas le moins du monde troublé, j’avais déjà vue des cadavre et ça faisait un moment qu’en voir un ne me faisait plus aucun effet. Je m’étais à un moment rapproché du cadavre pour pouvoir constaté moi même et mon visage ne changea pas. Sa mort était certes affreuse mais, on ne pouvais plus grand-chose pour cette personne à part trouver enfin ce qui avait fait ça et puis, j’avais vue bien pire à la guerre. L’officier Bahamut me montra ensuite un symbole, je me rapprocha de lui pour regarder ce qu’il me montrait, sans vraiment accorder plus d’attention que ça à la pauvre victime. Ce symbole me parla de suite, c’était celui d’une famille plutôt connu dans le coin.
C’est l’emblème de la famille Angenteau, c’est pas une grosse famille mais la mort du maître de maison à fait polémique Il avait fait une chose que peu de noble aurait fait et qui en avait choqué plus d’un d’ailleurs.
A sa mort, il a décidé d’offrir toute sa fortune à ses serviteurs.
Ca n’avait pas du tout été apprécier, surtout que ça avait l’air réellement d’être sa décision, il n’était pas mort assassiné, sa vie est juste arrivé à son terme comme la plupart des vies humaines, rien de bien intéressant hormis ce petit fait divers. Depuis sa mort, il y a eu plusieurs victimes, comme cette pauvre demoiselles. Les 3 autres victimes ont eu une mort aussi peu agréable que notre cadavre et la richesse semble à chaque fois lié à leur fin tragique… La 1ére victime, un comptable à été découpé, la bouche remplis d’or fondu. La deuxième victime, une vieille femmeà été retrouvé empalé sur une décoration de toit, une piéce de jeu enfoncer dans la gorge.
La pauvre vieille était rester un moment accroché là-haut. Ca avait été un spectacle macabre qui n’avait régaler que quelques animaux nécrophage.
Une troisième victime à eu la gorge tranché, possiblement par un verre casser, il était nu dans son bain et été entouré d’écriture faite avec son sang qui disait juste : coupable. Les rumeurs ce sont répandu comme quoi la bête étaient l’auteur de tout ça et visiblement ce meurtre pourraient bien être lié aux trois autres. Cette demoiselle était très certainement une des servante qui avait eu le droit à l’héritage du vieille homme, son décès était il lié à la somme d’argent généreuse qu’elle avait reçu ? Ca avait sûrement fait des jaloux ? La famille n’avait très certainement pas apprécier son geste. Les autres meurtres étaient ils lié eux aussi à la mort du riche ? C’est pour le moment les seules information qu’on as pu obtenir, on as bien entendu aussi les identités des victime mais c’est tout. C’était bien trop maigre et il était plus que temps que ces meurtre s’arrête. J'avais parler à voix basse prés de mon collègue pour pas qu'on puisse nous entendre.
Cela dérange un peu mon agenda mais soit, il y a un criminel à attraper.
Vous dites qu'il y a eu d'autre meurtres, est-ce qu'on peut regarder si ces autres personnes sont liés d'une façon ou d'une autre à la famille Angenteau? C'est probablement une piste trop facile pour être vraie, mais au cas où...
Voilà bien que je me trouvais dans une situation compliquée qui me causait quelques troubles mais que je pourrais bien tourner à mon avantage. Bien, mes rencontres avec certaines personnes devront attendre, mais la réputation gagnée en s'occupant de cette affaire pourrait valoir le coup, si c'est executé avec majestée et tact.
La situation commençait probablement à se calmer. Il allait falloir emporter le corps pour une morgue le temps de faire examiner par un professionel au cas où l'on aurait manqué quelquechose. Il y a ce sang à nétoyer et une populace à rassurer. Décidément, un sacré tas de paperasse va m'attendre au bout de cette histoire. Enfin, il y a ce collègue à l'air assez jeune et zélé. Avec un peu de subtilitée je pourrais me débrouiller pour lui passer la majoritée de ce travail à la fin. Je ne voudrais pas faire plus attendre que ça mes contacts, ce sont des gens importants avec peu de temps à perdre.
Bien, je pense que nous pouvons laisser les soldats s'occuper des taches plus manuelles.
Je commence à m'adresser aux soldats et gardes de ville qui sont venus.
Vous, vous allez apporter le cadavre à la morgue. Utilisez une charette, on voudrait pas la transporter à la vue de tous. Vous, ici, vous allez nétoyer le sang rapidement et vous, vous vous occupez de rassurer les citadins.
Certes, j'ignore intentionellement mon collègue et ses intentions, prennant le dessus pour donner des ordres tout de suite. Ce n'est pas une histoire de dominer ou de supérioritée, simplement d'éfficacitée. J'espère qu'il le prendra pas mal, même si la pluspart des gens assument immédiatement que je suis un nouveau arrogant venu grignotter leur authoritée et qui se croit meilleur que tous. Je ne me crois pas nécessairement meilleur que tous, je sais juste reconnaitre mes inférieurs quand je les vois et par dessus tout....
... Je déteste l'incompétence.
Mais bon, peut-être que celui-là sera différent? Le monde sait apporter des surprises dans des moments comme celui-ci, des bonnes et des mauvaises.
Et bien je pense qu'il ne reste qu'à aller faire nos recherches.
Cet homme semblait vouloir prendre les rennes de l’enquête, surement parce qu'il pensait que son âge lui donnait la priorité alors que j’étais surement plus âgé que lui, mais je n’étais pas là pour faire la “guerre” à mes collègues donc pour le bien de l’enquête, je décida de “m’effacer” un peu.
En effet, cela semble bien facile mais ce n'est pas pour autant qu’il faut l’ignorer, je suis tout à fait d’accord avec vos mots. IL voulait aussi qu’on laisse les simple soldat s'occuper des tâche plus manuelle, j’étais en capacité de le faire, mais j’étais là aussi d’accord avec lui, on avait autre chose à faire, autant que ce soit les soldat qui s’en occupe.
Cela me convient
Je le laissa donc donné ses ordres aux soldat, j’avais rien à redire la-dessus, pour le moment mon collègue semblait être efficace pour le moment, je ne voyait pas pourquoi j’interviendrais, à part le gêner dans ses fonctions, j'espérais qu’il aurait les même convenance avec moi. Un soldat vint vers mois avec un papier, je le remercia sans un sourire avant de m’adresser à mon collègue.
J’ai les adresses des autres victimes ainsi que les coordonnée des témoins et famille proche
J’avais pris la liberté quand nous avions parler des liens d’envoyé un soldat que je connaissais pour sa rapidité monumentale chercher les documents pour nous faire gagner un temps qui nous serait très certainement précieux. c’était important pour un officier de connaître les capacités de ses soldats.
L’adresse la plus proche de notre position est celle de la victime numéro 2, madame Plissianne J. Saintize
Je commença à marcher, comme-ci il avait déjà accepté la proposition, il ne me semblait pas logique qu’il refuse, c’était l’adresse la plus proche , aller à une autre aurait été assez peu efficace. On allait pouvoir regarder les lieux du meurtre, interroger les gens fouiller.
Je fus assez surpris de voir que mon "nouveau collègue" n'a pas seulement évité de contester immédiatement mes ordres dans un petit conflit de pouvoir mais a pris la libertée d'agir là où j'avais oublié ou plutôt pas encore prêté attention. Hmmm. Peut-être que je peux me détendre un peu. Certes, ce ne sont que de premières impressions très maigres, mais dans l'enfer des népotises, egocentristes et autres cas dans le commandement de l'armée, il est naturel que de vouloir s'accrocher à tout semblant d'une personne raisonable qui sait ce qu'il fait.
Plissianne, c'est la vielle qui fut empallée? C'est quand même assez étrange. La première victime et celle-ci, la quatrième ducoup, ont un fort point commun par leur mort avec de l'or dans la gorge d'une forme ou d'une autre. Probablement que le meutrier cherche à assigner un rôle à chacun. Ont-ils eu l'occasion de se connaitre par le passé?
Je me resaissis, remarquant que j'étais déjà avec une main sur mon menton à bombarder mon collègue de questions que je posait rhétoriquement pour réfléchir.
Désolé, je ... c'était rhétorique. Mais vous avez raison. Je vous en prie, menez le chemin.
J'aurais preféré mener mon investigation à l'aide de documents, pensant plus que les meutres précédents ne sont plus si frais et que les principaux indices ont du se fader et les mémoires devenir moins fraiches. Qu'importe, je vais laisser cet Ageran mener le début de l'investigation à sa méthode pendant que j'essaye de ... compenser les mauvaises idées.
L'appartement en question était dans une partie peu salubre de la ville. On sentait l'odeur des déchets et de la saletée entrer dans ses narines comme des fleuves en crue. C'est tellement horrible que je croyais être dans une tannière de bovin ou autre créature grosse et lourde des plaines. L'on voit des personnes dans la rue, assis, leurs corps chétifs par la malnutrition, la pluie, le vent, la misère. Derrière les devants magnamiques de la scène de Tershul, il y a un sous-sol pourri et rempli de parasites dévorant des cadavres portant la ville sur leurs épaules ou s'étant écroulés depuis longtemps. Le bâtiment était enfin devant nous, anciennement beige, les murs noirsis par la crasse. La porte en bois était un véritable patchwork. On attendait pour pouvoir entrer, l'apparement étant à l'intérieur, une petite salle sous les escaliers du troisième étage, quelquechose de petit et une fin terrible pour une vieille dame, notre victime. Alors que j'étais là, dos à la porte, je pouvais voir ces misérables dans la rue: des vieux sans le sou, des enfants volant les uns les autres, des violences cachées dans les ruelles sombres... Ça c'est donc le vrai visage de Tershul... Un visage de misère sous une dose maladive de maquillage.
J'en vomirait.
Comment peut-on oser s'appeller un Noble et laisser ça se produire dans sa citée?
La porte s'ouvrit enfin, on fut acceuilli par un voisin de la victime. Je n'ai rien dit, suivant pour l'instant mon collègue alors que mon cerveau cherchait des pistes.
Qui est-ce que toutes ces personnes avaient en commun? Ils devaient bien se connaitre, non?
J'ai perdu le fichier txt mais c'est bon me souviens de mon idée débile!
Je fus un peu rassuré de voir que même si mon collègue semblait avec orgueil vouloir dirigé cette enquête, il me laissait tout de même un peu de liberté, ça m'aurait franchement agacé de l’avoir sur mon dos et de rien pouvoir entreprendre.
Oui en effet, l’or semble être important dans cet affaire, peut être qu’il y a une histoire d’arnaque ?
En tout cas, l’or était très probablement le motif de toute cette affaire, c’est ce qui semblait le plus évident d’ailleurs depuis le début… L’héritage… L’or, tout ça été lié et comme mon collègue, j’avais la sensation qu’ils avaient un liens entre eux mais pour le moment, c’était encore bien trop flou pour que je puisse y voir quelque chose.
C’est en se posant des questions qu’on finit par trouver une réponse, c’est le fait de tout garder pour soit qui est stupide ! Il faudrait qu’on cherche si il y a quelqu’un dans l’entourage de l’homme qui a donné son héritage qui aurait du recevoir et qui n’a pas eu ce qu’il devait avoir car le veille homme a décidé de le donner à d’autres personnes…
Je verrais bien un coup de quelqu’un de sa famille, offusquer de voir l’homme en fin de vie donné son argent à de simple serviteur qui pour certains ne méritait surement pas de recevoir tant d’argent.
Je m’attendais à ce que l’appartement soit dans un coin mal famé, mais j’étais très loin de me douté que c’était aussi insalubre. Le sol était affreusement sale, remplis de chose dont je ne voulais même pas connaître la provenance. L’odeur était suffocante, nauséabonde et je dus me faire violence pour ne pas grimacer ou me boucher le nez. Je ne trouvais pas convenable de ma part de leur montrer mon dégoût des lieux, je devais rester proche des gens pour leur montrer que si il avait besoin d’aide, j’étais là… Mais c’était pas évident. Je fus plus qu’heureux d’apercevoir le bâtiment, j'espérais qu’au moins dedans, l’odeur serais moins puissante.
On attendait l’ouverture, ce qui m’était ma patience et surtout mon nez à rude épreuve. On rentra enfin dans l’appartement, je salue l’homme qui nous avait fait rentrer et me précipita presque dedans. L’intérieur était poussiéreux, clairement, plus personne n’y vivait pour le moment et c’était tant mieux. Sans plus attendre, je me mis à fouiller les lieux aussi peu agréable que le dehors.. il y avait pas mal de crasse et j’aperçu même un animal charognard sortir de nul part pour fuir. Je me dirige donc vers l’endroit et aperçu un petit troue, assez grand pour que l’animal y passe. je me pencha a côtés et y glissa ma main sans peur. Mes doigts finirent par buter contre quelque chose. Je fronça les sourcil et tira un peu dessus pour sortir la chose, éspérant ne rien y trouver de dégoûtant.
L'idée de chercher dans l'héritage du défunt chef de famille Argenteau en était une excellente mais que je pensais un peu trop rapidement trouvée. Ce serait trop simple, trop logique... quoique, parfois les gens le sont: trop simples.
Je suis d'un avis mitigé sur si c'est bien la bonne solution, mais ça ne ferrait pas de mal de vérifier quand-même...
Le sol de l'appartement était horrifiant de part son aspect et l'odeur. Comment-diable est-ce que des personnes peuvent vivre dans de telles conditions? Dans un réflexe, je sors mon mouchoir blanc, doté de mes initiales dorées dans un coin du doux tissu, pour me couvrir le nez et la bouche. L'endroit était sale, poussièreux mais une chose se démarquait. Les traces... elles étaient pas toujours bien alignés avec les objets. L'endroit fut fouillé et il y a pas si longtemps que ça... J'en fronçait mes sourcils, suspicieux. Quelqu'un cherchait quelquechose ici et à en voir la méthode, il le faisait méticuleusement. Ce n'est pas le travail d'un fou ou d'une "bête" mais d'une personne avec des intentions claires. Pourtant, par les traces de griffes dans une des poutres, on dirait qu'il n'a pas trouvé ce qu'il cherchait... ou alors la vieille vivait avec un ours de compagnie.
Ageran, mon collègue, se mis au sol, essayant de regarder ou attrapper quelquechose dans un trou à rat. Je préfererai qu'il ne me sorte pas un rongeur de là... Puis il fut comme étonné ou légèrement choqué, le genre de micro-expression qui indique qu'il a senti quelquechose.
Ecoutez, je pense pas qu'on ait besoin de secourir un rongeur... Je pense qu'ils en ont plus que nécessaire dans les ru...
J'intérompt mes paroles à la vue de ses doigts qu'il vient de sortir, couverts d'une poudre étincellante. De...
De l'or?
Mon regard se porte sur le mur en bois. Il est assez épais en apparence mais si un rat s'y est logé...
Je m'addresse à l'homme qui nous a fait entrer. Hé, là, Monsieur... Qu'est-ce qu'il y a de l'autre côté de ce mur? Euh, c'est un mur en pierre qui fait tenir la bâtisse. Le bois c'est pour couvrir et rendre le lieu plus habitable.
Sans hésiter, je reviens vers le mur, juste à côté d'Ageran.
Bon, c'est parti.
Je commence à donner des coups de pieds dans le mur en bois, frappant avec le talon pour donner un coup dur. Le voisin s'agite, paniquant à ma destruction soudaine sans savoir comment agir. Je continue quelquesoient les réactions de cet homme ou mon collègue.
Enfin, au 4ème coup, le bois pourri commence à céder, craquant et s'enfonçant avec l'impact. Je frappe une dernière fois pour casser une portion du mur et ensuite j'arrache à la main les morceaux en faisant soin de pas me blesser. Qui sait quelle genre de maladie ignoble je risque d'attraper ici!
Derrière le mur est un tas de coffres et de sacs remplis de pièces d'or, d'argent, de pépites et de lingots effrités ainsi que divers parchemins protégés soigneusement.
Dis donc... Mamie était riche alors?
Je saisit un des manuscrits pour examiner à la lecture. J'en fut étonné mais j'essaye de pas le montrer sur mon visage. C'est louche... très louche... Je passe le document à mon collègue.
Une déclaration de citoyenetée du Royaume de Siraën. La vieille souhaitait fuir d'ici avec son or vers une autre région de l'Empire où personne allait la chercher.
En temps normal ça serait pas si louche mais... elle est venue habiter ici, dans ce taudis, avec autant d'argent sur elle? Caché dans un mur?
Au sommet de tous ces trésors est une clée seule, argentée et faite comme un écureuil. Je n'y prête guère attention, plus concentré sur le fait que la théorie de mon collègue ne tient plus autant l'eau suite à cette trouvaille. Je crois plus qu'on a affaire à un vol et à un volé très vengeur. Mais à qui donc ces richesses furent volés?
Mon collègue ne semblait pas d’accord avec mon initiative, visiblement , il n’avait pas compris que je cherchais autre chose que des rats, c’était le genre d’endroit parfait pour planquer des trucs et visiblement, j’avais vue juste car, il n’eu même pas le temps de finir sa phrase que j’avais sorti la chose et je m’attendais à beaucoup de choses mais, clairement pas à ça. J’avais sorti un petit objet qui semblait être un collier ou quelque chose de similaire et ma main était couverte de poudre d’or, j’avais jamais vue une telle chose et ça avait de quoi tenter plus d’un. A cotés de moi, l’officier Bahamut donner des coups de pieds au mur. Je m’écarta vivement et le laissa défoncer le mur qui dévoile quelque chose d’encore plus surprenant, cette salle était carrément un coffre au trésor. C’était très certainement très tentant pour des soldats mais, je tenais à me montrer irréprochable et à l’être, à part pour l’enquête je ne sembla pas plus m’intéresser que ça à ce qui se trouve dans la pièce. C’est bien ce qui semblait… J’avais pas du tout vue ce coup là arriver. Cette vieille dame avait plus d’argent que ce que j’en avait vue en 90 ans, c’était très impressionnant. Le vieille officier me tendis un papier que je lu à mon tour, je haussa un sourcil.
Elle se savait probablement menacé, sinon pourquoi aurait serait elle venue vivre dans un endroit… pareil et pourquoi aurait elle voulu fuir ? Il était même probable qu’elle sache exactement qui l’avait tuer mais, si c’était le cas, elle avait emporté ce secret dans sa tombe. Je regarde tout ces trésor sans intention de les voler quand quelque chose attire mon regard, une clé.. Que faisait elle ici ? En tout cas elle ouvrait forcément quelque chose, il ne restait plus qu'à savoir quoi.? Je me promena dans la salle secrète en essayant d’ouvrir avec la clé tout ce que je voyais.
Il y a une clé dans tout ça, je me demande bien ce qu’elle ouvre
Je me parlais plus à moi même qu'a l'impressionnant noble. Je me disait Peut être quelque chose de plus précieux encore était caché la-dedans? Quelque chose de peut être plus précieux encore, qui était peut être la cause de sa mort, qui sait ?
En effet, c'est probable qu'elle savait exactement qui la poursuivait. C'est probablement un vol, par une voleuse très habile et un propriétaire particulièrement vengeur.
Mon collègue fit une remarque au sujet d'une clée. Je vois la forme rapellant un écureuil. Hmmm.
Encore une réference à la famille Argenteau? Je pense qu'on devrait rendre une petite visite à leur demeure, cela semble faire trop de coïncidences...
Sauf si vous préferez aller voir les autres victimes d'abord?
Honnêtement, je préferais aller directement intervenir auprès de la famille noble, mais il y avait un risque. Si c'était l'un des leurs le criminel, alors on va l'alerter et lui donner du temps pour fuir. D'un autre côté, les indices qu'ils peuvent fournir peuvent être capitaux!
Il faut aussi qu'on s'occupe de la trésorerie de la demoiselle. C'est probablement des biens volés, on ne peut pas juste des offrir aux potentiels héritiers tel-quel. Il faudrait les retenir dans un lieu sûr en attendant la fin de l'affaire. Les vautours n'attendrons même pas qu'on sorte d'ici avant de se jetter dessus.
En effet, je suis certain que même le voisin qui nous a laissé entrer serait tenté par ce tas d'or... En fait, qui ne le serait pas? J'espère éviter que cela finisse par devenir violent très vite, ce qui sera innévitable si les locaux se jettent sur ce trésor.
Je crains en effet qu’une petite visite la-bas s’impose , nous avons je crois assez de preuve les reliants pour pouvoir aller les voir ! Il ne fallait pas attendre qu’il y ai plus de victime, c’était totalement hors de questions que je laisse ça arrive, il était urgent que cet affaire cesse. Je laissa donc tout le trésor, ne gardant que la petite clé. Orléans me fis part de son idée de fouiller dans tout ce trésor pour voir d’ou cela pouvait provenir, il suspecter, à juste titre que ce soit de l'argent volé. J’étais ma foie plutôt de son avis, cette vieille dame semblait être personne j’avais des doutes sur la façon qu’elle avait eu d’entasser tant d’argent.. A moins qu’elle est bien plus que son âge… C’était possible, la plupart des espèce ici avait une duré de vis assez courte mais peut être qu’elle faisait parti des personne avec des milliers d’années, cela été possible mais pour tout avouer, j’y croyais assez peu. En effet, il me semble important de mettre tout ça en lieux sûr le temps qu’on en sache plus sur la provenance de tout ça avant que quelqu’un puisse y toucher ! A moins que cette femme est bien plus que ce qu’elle prétendait avoir comme âge, je doute tout de même de ça ! Je sorti de la pièce, il fallait absolument qu’on fasse garder la pièce, j’en fis d’ailleur s part à des soldats que je savais digne de confiance, le but était de transporter l’argent le plus rapidement possible vers la caserne et le plus discrètement possible. Laissé cet argent ici était dangereux, l’argent avait tendance à rendre fou les gens, surtout ceux qui en manquait. Je laissa donc quelques instruction la dessus aux garde avant de reprendre le chemin qui nous mènerait à la bâtisse de la famille Argenteau. Bien entendu, cette dernière se trouvait dans les beaux quartier, ça nous changerait de ce qu’on venait de voir. Pendant ce voyage, vue qu’on avait un peu de temps, je décida de me renseigné sur mon collègue. Alors.. cela fait longtemps que vous êtes dans le métier ? Il ne me semble pas vous avoir déjà croisé …
Pourtant je travaillais à la caserne depuis un moment, c’était fou qu’on se soit jamais aperçu auparavant. On passa des bas quartier au haut quartier, l’ambiance était complètement différente, les gens nous regardait un peu de haut, il y avait pas mal de fleur ce qui donnait l’impression que les lieux avait été parfumé. Je saluais les gens avec politesse, ignorant le fait qu’il me prenait sûrement que pour un jeune militaire un peu trop zélée et sorti d'on ne sait ou. Finalement, on arriva à destination et il n’y avait pas à dire, la demeure était fabuleusement grande même la demeure de ma famille était ridicule à côtés et pourtant elle m’avait toujours semblait grande. Je vins poliment toquer à la porte, l’air sérieux et solennel.