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[2020] Silence et vacarme

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Mer 19 Aoû - 18:20 Rp Abandonné
C’est dans ces nobles considérations,
Que fleurit toujours l’esprit des éclairés.
Le verre encore plein éveille des suspicions,
Alors en le vidant je prends des airs affairés.
C’est au fond de ce graal sale et opaque, couvert d’une buée grise,
Que je voudrais prétendre arrêter un peu mon voyage,
Et contempler dans les remuements du liquide la plage et la lumière des balises,
Et puis aussi les corps de mes oubliés qui nagent.

Le front épais et suintant d’une grasse transpiration,
Les mains qui tremblent et la langue qui gonfle,
Ce sont les signes connus que provoque cette douce adoration :
J’entends derrière moi un jeune type qui ronfle.
Les hommes courent dans le verre,
Prisonniers de leurs immobiles métamorphoses,
Leurs sangs prennent la texture des pierres,
Et leurs âmes celles des plus vulgaires choses.

Leurs vies maintenant se constituent d’habitudes réglementaires,
Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien du tout,
Et que le ciel qui semblait chargé de douceurs élémentaires,
Devienne un mauvais manitou.
Il ne reste plus rien que des parures mornes et des objets,
Et soi-même à égorger.


Lugen entretenait une relation très particulière avec ses pairs. D’un côté, il lui apparaissait comme parfaitement évident que leur compagnie était – en dehors de certaines occasions minutieusement choisies – tout à fait superflue. De l’autre, il était bien forcé d’admettre qu’il aurait été relativement difficile, voire même impossible, d’être totalement autonome. Il lui suffisait pour s’en convaincre de regarder le verre d’alcool qu’il avait devant lui, et qu’il avait déjà vidé un certain nombre de fois. Il n’était pas sûr au juste de la composition exacte du liquide frelaté qui alimentait en ce moment son introspection philosophique, et ce malgré son odorat particulièrement développé. Il savait simplement qu’il était particulièrement fort, et qu’il lui faudrait bien ça s’il voulait profiter malgré sa constitution surnaturelle des effets libérateurs de l’alcool. Il vida de nouveau le verre, et attrapa la bouteille d’une main mal assurée, ses longs doigts ophidiens se refermant sur le matériau froid du précieux réceptacle. Il la souleva, et, étonné par son faible poids, la considéra d’un œil torve, avant de constater l’évidence : elle était vide. Il poussa un grognement de frustration lasse, et jeta un œil autour de lui, le vacarme ambiant de la taverne et les odeurs peu flatteuses de l’endroit ne faisant rien pour améliorer son humeur massacrante. Il finit par repérer une serveuse, facilement reconnaissable à sa mine fatiguée et à l’œil pourtant vigilant avec lequel elle considérait les clients, cherchant autant à éviter les mains baladeuses que les problèmes plus sérieux encore, et il lui fit signe de la main, attirant son attention avant de désigner d’un doigt sa bouteille vide. L’autre sembla comprendre ce qu’il voulait, et hocha de la tête avant de disparaître de nouveau dans la mer épaisse des clients. Il se dit qu'il aurait pu choisir un établissement mieux tenu et mieux fréquenté, qu'il aurait sans doute pu y profiter d'un meilleur choix, mais ici au moins il évitait les regards horrifiés ou plein de pitié des gens qui regardaient sa sale trogne. Cela ne le dérangeait pas en temps normal, mais ce soir, il voulait juste être seul, et oublier.

Il se renfonça dans son siège, le bois fatigué couinant légèrement sous son imposante masse, et il leva les yeux au ciel, regardant le plafond mal éclairé de l’endroit, la semi-pénombre qui le grignotait donnant à sa voute des allures liquides et protéiformes. Il grogna de nouveau, considérant qu’il devait être plus affecté que ce qu’il pensait, si la simple contemplation d’un plafond provoquait maintenant chez lui des pulsions littéraires. Il resta tout de même immobile cinq bonnes minutes, et, voyant que sa boisson n’arrivait pas, se leva pour aller directement au comptoir en réclamer une autre. Son plan était de s’emparer de son trésor du soir, et de sortir dans la rue jouer à l’ivrogne et harceler les passants, peut-être déclencher une bagarre qui saurait le distraire. Cela au moins, il pouvait en comprendre le fonctionnement. Frapper, être frappé, lutter, ce genre de chose. C’était simple à comprendre, simple à mémoriser. Des images d’un passé lointain lui revinrent brièvement en mémoire, d’un passé simple et coloré. L’odeur du pain qui se reposait au-dessus de l’âtre fumant, et celle, forte et sucrée, de la confiture. Les rires. Les petites paroles murmurées doucement, à l’oreille attentive d’une amante timide. La sensation de l’herbe sous sa main, et de la peau de sa femme. Il secoua la tête. Il avait trop bu, ou pas assez. Son dernier contrat s’était bien passé, le plan s’était déroulé sans le moindre accroc, et c’était une chose assez rare pour être soulignée. Voilà ce à quoi il devait penser. La prochaine traque, la prochaine lutte, et entre ces moments éclatant de violence sublimatoire, le vide. Il se fraya un chemin parmi les corps des mécènes puants du bouge, avant d’arriver au comptoir, et d’annoncer sa présence en frappant le bois de ce dernier du plat de sa main gantée. Le tenancier, un gros bonhomme au teint rouge et luisant, occupé à cracher dans ses verres avant de les essuyer avec un chiffon sale, ne semblant pas particulièrement impressionné par l’entrée en matière de Lugen, et le regarda d’un air mi-énervé, mi-condescendant.

Lugen aurait aimé lui mordre la carotide.

Le mercenaire se rendit soudain compte qu’il avait oublié d’emporter avec lui sa bouteille vide, et qu’il n’avait aucune idée du nom exact du liquide brun qu’il avait englouti. Il passa en revue les quelques alcools exposés. Il était loin d’être un grand connaisseur en la matière, ayant finalement assez peu l’occasion de boire, mais il avait tout de même au fil des ans réussit à acquérir une certaine forme d’expérience, au moins suffisante pour lui permettre d’associer telle marque de breuvage avec tel type d’alcool. Son choix se porta finalement sur une marque relativement chère d’un whiskey agrémenté de baies acidulés, un mélange peu commun et peu populaire, mais qui avait la très noble vertu d’avoir un degré suffisamment élevé pour ses besoins. Il fit glisser quelques arafirs vers le brave vendeur de gnole, et ce dernier lui fila une bouteille. L’échange avait été presque totalement non-verbal, et Lugen se ravisa au sujet du tenancier. Un homme aussi peu loquace avait peut-être finalement un bon fond. Il s’apprêta à faire sauter le bouchon de sa nouvelle compagnonne de voyage d’un coup de dents ophidienne, quand un spectacle curieux le fit s’interrompre. La scène de la salle, qui jusque là avait été occupée par un conteur dont la voix mal assurée avait aisément été couverte par le bruit indifférent des conversations, se trouva occupée par une nouvelle venue. Une minuscule créature, qui ne devait pas dépasser le mètre soixante, et qui ressemblait à vrai dire plus à une adolescente au corps mal assuré qu’autre chose. Il leva un sourcil, se demandant ce qu’elle venait faire ici, son apparence ne ressemblant pas réellement à celle des gens qui se produisaient généralement dans ce genre d’endroit.

Cela ne le concernait pas, après tout. Pas tant qu’on le laissait boire en paix. Il reporta son attention sur sa bouteille, bien décidé à ignorer toute forme de distraction.
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Nanét
Nanét
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Invité Nanét

Mer 19 Aoû - 20:44 Rp Abandonné
Ancien membre
De nouveau sur scène, enfin ... Depuis combien de temps n'a t'elle pas sentie le bois d'une scène sous ses pieds ? Le publique n'était guère intéressant, pour le moment du moins. Pourquoi la musicienne aux ailes plus noires que le charbon traine dans ce genre de bar malfamé où pas un seul – oh nan il y a bien une exception – ne rencontre ses critères d'intérêt ? Si elle est sur scène, vous vous doutez qu'elle est employée aujourd'hui par le propriétaire, mais pas seulement pour chanter. Alors qu'elle était endormie dans ses ailes, cet homme peut loquasse est venue à sa rencontre, semble-t-il que la réputation de la musicienne la devancera toujours. La proposition qu'il avait à lui faire n'était pas tomber dans l'oreille d'une sourde. Cela fait déjà plusieurs jours maintenant qu'elle vient ici à la même heure chanter et jouer de ses instruments contre le gîte et le couvert pour la performance dans l'optique de "augmenter les consommations".

Déployant ses ailes et inspirant, l'ange mortelle saisit son violon en bois noir, tendant les cordes pour ajuster le son, provoquant un vague silence dans la pièce et un moment de tension parmi les consommateur les plus régulier l'ayant déjà entendu jouer. Donnant un coup d'aile, la tour de Babylone s'élève derrière elle, mergeant avec le mur et n'étant pas visible des consommateurs n'ayant pas son intérêt, seul le patron est encore une fois fasciné par sa tour tournoyant sur elle même et lâchant de multiple clics et déclics jusqu'à ce qu'une androïde en sorte, visible de tous cette fois. Le bassin plus fin qu'un archet, les jointures et les lèvres bleutés et le teint pâle et mécanique, Galatea l'androïde de la tour se saisit d'un violon argenté et l'accorde à son tour, Nanét ayant déjà commencé lorsque sa créature magique n'en était qu'à se positionner.

" Galatea : Sonate trille du diable en G mineur."

Même si sur le court terme, les effets psychologiques de Galatea sont limités, elle induit tout de même la faim aux mortels l'écoutant, peut-être même aux immortels. De ce fait, en plus d'être calme durant les heures où Nanét répété, ils consomment plus d'alcool et de nourriture, un marché gagnant gagnant. Enfin, passer un marchée avec une daemone aussi noire que la violoniste à ses contreparties secrètes. Le patron n'a pas pensé une seule fois que la musique de la tour de Babylone puisse être addictive et causer une plus grande exposition à ses facultés, au dernier récital, les yeux rougeoyants de la gardienne de Babel avaient pu voir les premiers contaminés se mordre les mains, aujourd'hui il est temps de clore cette représentation.

Chantant, ou plutôt accompagnant sa sonate de chœur, Nanét fait enfin commencer le vrai objectif de cette alliance. Une fraude à l'assurance. Maintenant que sa musique est ancrée dans un bon nombre de régulier, sa vraie nature en ressort : La famine. Frémissant en voyant les premiers échauffourées, les premières insultes, les premiers regards bestiaux, la daémone noire ne regrette absolument pas ses décisions. Les premières morsures, les premiers coups, il n'était pas difficile de voir que la jeune femme y tirait du plaisir à voir que sa performance ait autant fait changer ces lambdas pour les transformer en de vraies bêtes. Elle pouvait se permettre de laisser Galatea tenir la sonate seule, se permettre de descendre de la scène et de se nourrir des ombres des non-affectés, d'esquiver ceux l'étant pour se diriger vers le bar et de regarder d'un air satisfait le chef d'orchestre de ce plan.

" Sert moi de quoi boire dans un verre vraiment propre, pas les torchons nettoyer à la salive que tu utilises. "

Le silencieux et sourd était bien tombé, ce partenariat était la meilleure chose qui lui soit arrivé, mais il devait rester dans les bonnes mœurs de cette bête ailée jusqu'à la fin si il voulait en ressortir vivant.
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Invité Invité

Jeu 20 Aoû - 17:39 Rp Abandonné
Le liquide lui brûlait la gorge, et les gorgées succédaient aux gorgées, l’odeur puissante stérilisant l’atmosphère chaude et lourde de l’endroit, pour ne laisser dans ses naseaux dilatés que le parfum curieux des épices et du regret. Il écouta l’annonce de la créature, et lui jeta un deuxième regard, plus méfiant cette fois, lorsqu’une créature mécanique se manifesta à ses côtés. Sans doute se laissait-il aller à des pulsions paranoïaques, et sans doute le curieux automate n’était-il qu’une invocation destinée à l’aider lors de son récital. Toujours était-il que c’était un élément inconnu, anormal, suspect, et qui franchement ne lui inspirait aucune confiance. Rien de ce qui n’avait pas la décence de saigner une fois blessé ne lui inspirait confiance. Il grogna, et détourna le regard, bien décidé à s’en tenir à sa première bonne résolution, et à sortir de l’endroit pour finir son naufrage du soir à l’air libre. Il ne lui resterait ensuite qu’à trouver un coin tranquille dans lequel finir de cuver, et il serait le lendemain prêt à repartir. Il ne fut cependant pas assez rapide, et au moment où il se dégagea du comptoir sur lequel il était accoudé, le récital commença.

Le mercenaire était un être doté de sens extrêmement développés, sa race et sa magie faisant de lui une créature des plus sensibles, et il sentit dès que les premières notes vinrent s’échouer dans ses oreilles qu’il se passait quelque chose de fondamentalement mauvais, et, plus important encore, de très dangereux. Une sensation curieuse de malaise jaillit de ses entrailles, se répandant en lui comme une trainée de boue, salissant son for intérieur et ses membres raides. Il jura doucement, le mot sortant de ses lèvres fines comme un sifflement presque totalement inaudible, et il regarda autour de lui, considérant sa situation. Il était en danger. Il ne savait pas exactement pourquoi, ni de quelle manière le problème risquait de se manifester, et il lui fallait maintenant trouver comment procéder. Ses chatrixs étaient indisponibles, la meute ayant reçu quartier libre pour chasser dans les forêts qui bordaient la ville. Ses faucons, eux, dormaient, et s’il pouvait les réveiller, il doutait de leur utilité dans cette situation. Krul se trouvait bien à l’extérieur de la taverne, le familier somnolant doucement, le ventre alourdi par plusieurs kilos de viande. Il préférait avant de le faire surgir au milieu de la foule et de provoquer une hécatombe s’assurer qu’il n’y avait pas d’autre recours, les complications légales associées à une telle mesure risquant fort de le suivre pendant longtemps. Sa lance, enfin, était rangé dans le râtelier prévu à cet effet, à l’entrée de la taverne. Il n’avait sur lui que ses chaînes et quelques couteaux, certes de taille respectable, mais rien de suffisant si la situation prenait une tournure sérieuse. Il sortit discrètement l’un d’entre eux de son étui, et se donna un moment pour observer ses alentours et les faces des gens.

Ces dernières se transformèrent rapidement, victimes de la magie invasive qui attaquait leur esprit. Lugen lui-même en sentit l’influence, la sensation nauséabonde qui se répandait dans son être se précisant. Il l’avait déjà ressenti. C’était la faim, celle que ressentait ses bêtes, primale et indiscutable, cette sensation qui se manifestait avec une autorité incontestable et qui annihilait la conscience et la prudence et l’entrainement et toute la discipline qu’il avait précautionneusement érigé jusqu’à que ce que ces nobles piliers s’écroulent et ne soient plus que des champs de ruines. Il inspira, et expira. Il devait garder le contrôle. Lui-même ne partageait pas avec ses animaux le même régime alimentaire. S’il avait bien… Essayé de gouter ses congénères, la pratique n’avait rien provoqué de particulier chez lui, et il préférait laisser à ses bêtes ces morceaux dont elles raffolaient temps, lui-même ayant trouvé d’autre moyens d’utiliser à bon escient les corps de ses victimes. Pourtant, il reconsidérait en ce moment avec le plus grand sérieux ce mode de fonctionnement, et si tout à l’heure l’idée de sectionner d’un coup de crochet rageur les veines épaisses du cou épais du tenancier n’avait été qu’une idée fantaisiste, tout juste bonne à calmer un peu sa colère, elle lui semblait maintenant tout à fait acceptable. Il était un prédateur, après tout. Le prédateur. Le chasseur. Personne sur ce monde idiot et violent ne pouvait lui contester ce titre, et personne n’aurait osé, en tout cas pas en face de lui. La conclusion logique de cette considération était alors évidente.

Il se passa le dos de la main sur la face, essuyant le filet avide de bave qui maculait son menton. Non. S’il devait dévorer de nouveau quelqu’un, il le ferait parce qu’il le voudrait, parce qu’il l’aurait décidé, et non pas parce que les enchantements d’une vicelarde de seconde zone l’aurait affecté. Pas aussi tôt, en tout cas, pas tant que leur influence restait un murmure pernicieux à l’arrière de son crâne, un remuement discret qu’il pouvait dissiper d’un geste négligent de l’esprit. Visiblement, ses congénères ne partageaient ses nobles intentions, et la taverne se transforma soudainement en un véritable chaos. C’était un curieux spectacle. Il n’était visiblement pas le sol à sentir l’influence de la musique, et tout autour de lui, il pouvait renifler son influence presque matérielle, que ce soit dans l’air hésitant que prenaient maintenant les conversations ou dans l’atmosphère pleine d’hésitation et de questions à moitié formulées seulement. Il se retourna vers la concertiste, qui avait maintenant quitté la scène et qui se dirigeait vers lui. Ou vers le propriétaire. Peu importait. Elle lui commanda un rafraîchissement, comme si la situation n’avait rien à voir avec elle. Mais Lugen savait. Il avait entendu, et il ne fallait pas être un génie pour comprendre ce qui venait de se passer. Il ne comprenait simplement pas pourquoi au juste elle avait eu cette idée lumineuse, et c’était là tout le problème.

En temps normal, il aurait haussé les épaules, et se serait éclipsé. La situation ne le concernait au final en rien, et quitter les lieux avant l’inéluctable arrivée des autorités concernées lui aurait permis d’éviter un nombre incommensurable d’ennuis. Mais il était éméché, malheureux et d’une humeur massacrante, ce qui affectait grandement sa capacité à raisonner. Il se retourna vers le duo, et un grondement sourd s’échappa de sa poitrine :

« Pourquoi ? »

Sa patience arrivait rapidement à son terme, et la créature mécanique qui continuait à jouer s'assurait que la faim dévorante qui le tenaillait ne risquait pas de disparaitre. Son regard se planta sur la jeune femme, et il attendit. Elle était petite. Mais il était sûr qu'il pourrait trouver sur elle de quoi se nourrir. Il repoussa la pensée parasite, et tenta de se concentrer de nouveau, de reprendre totalement le contrôle de son esprit.
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Nanét
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Invité Nanét

Dim 23 Aoû - 19:28 Rp Abandonné
Ancien membre
Quelqu'un n'est pas affecté et ne court pas se cacher ? Il a une bien jolie armure, les ailes de Nanét en frétilles, en quoi est-elle ? Elle a l'air solide, bien qu'usée, la daémonne veut s'en occuper, la réparer, la cajoler, la polir ! Ce n'est plus un frémissement d'aile qui fait bouger ses extrémités plumées, mais là elle a complètement l'air d'essayer de s'envoler. Secouant la tête pour essayer de se reprendre, ses ailes échappant cependant toujours à son contrôle, elle arrive à écouter ce que le sac de viande dans l'armure et ne peut s'empêcher de ricaner à l'idée. Passant sa langue sur ses lèvres avant de tendre le bras en arrière pour boire son rafraîchissement et son coupe-faim, la musicienne se décide à lui répondre.

" Superflue. Ta question est superflue. "

Séchant son verre d'une traite, elle prends le temps d'en commander un autre, passant ses ailes sur ses épaules pour la couvrir comme un poncho de plume, bien que cela ne les empêche pas de frémir de plus en plus en accord avec les détails que les yeux de la déglinguée trouvent sur l'armure de son interlocuteur.

" On me paye pour travailler, je travailles pour être payer. Tout ce que j'ai fait, c'est chanter et jouer. Ce n'est pas de ma faute si ces singes ne savent pas retenir leur appétit. "

Second verre qu'elle assèche avec plus de lenteur que le premier, laissant ses lèvres tremper dans le nectar pour un petit moment, juste de l'eau ne l'aidera pas à supporter Galatea. Elle agite donc la main pour demander de la viande, saignante nécessairement, ou bien cuite, du moment que cela se mange sans risquer de choper des vers d'estomac. Sa langue passe sur ses lèvres alors que l'animation commence à retomber, le temps de la mastication surement et l'heure d'arrêter le récital de Galatea.

Cela a été bien vite, combien de temps avant que les forces de l'ordre n'arrivent ? Elle va devoir prendre la tangente sous peu, même si de toutes manière ce crime lui sera attitré de par la nature cannibalisme de ce dernier, se faire attraper reste pas préférable, même à éviter à tout prix.

" Si quelques heures sous galatea suffisent à les faire s'entre-tuer c'est qu'ils sont faibles, qu'ils essayent 20 ans pour voir. "

Après ce repas, elle s'en ira et cherchera sans doutes qui a fait cette armure. Peut-être devrait-elle demander au sac de viande la portant ? Autant Nanét est bonne pour buter des trucs, mais pour engager des conversations d'elle même, non pas vraiment. Après, elle allait être la pour un petit moment, le temps qu'elle souffle suffisamment sur le rôti pour qu'il arrête vaguement de fumer et le temps de chasser la mousse de sa bière.

" Argh je vais emporter je penses je vais rester ici toute la nuit sinyuh ! "
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Invité Invité

Lun 24 Aoû - 19:11 Rp Abandonné
Encore une tarée. Il tombait toujours sur les barges, les phénomènes de foires, les allumés et les hystériques. Il avait posé une question simple, et articulé soigneusement, de sorte qu’on lui propose une réponse du même acabit. Il avait à la place le droit en ce moment-même à des déblatérations à peine cohérentes, mêlant allégrement les trivialités les plus insipides à une explication partielle des effets visiblement magiques de la musique de son invocation et à des considérations sur la nature humaine qu’il préféra ne pas dignifier d’un commentaire. Il grogna, sentant un mal de tête se manifester à l’arrière de son crâne. Il était bien trop tôt pour avoir la gueule de bois, et il n’avait de toute façon pas encore assez bu. Il considéra la gamine, se demandant comment procéder. Maintenant qu’il en savait plus, il pouvait réitérer son sage constat d’il y avait à peine une dizaine de secondes, avec cette fois l’assurance de ne pas s’être trompé. Il devait partir d’ici. La situation ne pouvait au mieux qu’empirer joyeusement, et au pire dégénérer pour devenir un chaos innommable qui conduirait n’importe quel officier qui passerait là à arrêter l’intégralité des participants et témoins, et à en exécuter sommairement la plus grande partie. Il ne bougea pas, prenant une autre gorgée du liquide et la faisant lentement tourner dans sa bouche, son esprit embourbé tentant tant bien que mal de comprendre pourquoi au juste il ne bougeait. Et puis ce fut l’inspiration.

Un large sourire zébra la face balafrée du mercenaire, illuminant sa tête d’épouvantail d’une lueur qu’il espéra avenante. Sans doute l’éclairage hésitant de l’endroit ne lui permettait pas de présenter son meilleur profil, mais il espéra néanmoins faire bonne impression. Il était de toute façon à moitié convaincu que la créature perverse qui lui servait d’interlocutrice apprécierait le spectacle de sa tête. Il se racla la gorge, voulant s’assurer que ses paroles sortiraient de sa bouche en un flot cohérent, et il lui répondit sur un ton qu’il voulut aussi affable que possible :

« Je comprends. Je comprends. Et cette Galatea, elle… creuse les estomacs des gens ? Elle fait apparaître ce qui était caché en eux, ou bien se crée-t-elle quelque chose de nouveau ? »

Sans doute son approche n’était-elle pas la subtile, mais il n’avait jamais été le plus éloquent des hommes.

« Mais tu as raison. Mieux vaut ne pas trainer ici, hm ? »

D’un geste ample de la main, il balaya l’espace qui se trouvait devant eux, avant de compléter le mouvement d’une légère révérence, désignant la sortie. Il allait maintenant falloir sortir de la pièce, sans oublier de récupérer ses affaires au passage. Lugen se redressa, avant de s’extraire totalement du comptoir, le mouvement réinjectant lentement un peu d’énergie dans son corps engourdi. Ravi de constater que sa vision ne tournoyait pas, et qu’il était sans doute bien moins éméché qu’il ne l’avait pensé, il se dirigea vers sa lance. Il doutait d’être au mieux de sa forme, mais cela suffirait amplement à disperser les clients les plus entreprenants. Tenter de ne pas se concentrer sur l’alléchante odeur de viande et de sang, il traça un sillage rectiligne vers sa lance, son couteau trouvant naturellement le chemin des corps offensants qui se dressèrent sur sa route. Il put rapidement retrouver son outil favori, et rangeant le couteau de chasse dans son étui, le soupesa brièvement dans sa main, avant de passer la porte de la taverne.

L’air froid de la nuit s’engouffra dans ses poumons comme un nuage d’épines, la sensation le réveillant tout à fait. Il regarda autour de lui, curieux de savoir si le sortilège de la jeune femme s’était avéré suffisamment contagieux pour affecter les alentours, mais se rendit rapidement compte que cela ne semblait pas être le cas. Dans la mer opaque et immobile de la nuit, la taverne semblait un ilot de violence et de folie, ses lumières dansantes projetant des motifs changeants et illuminant la saleté des pavés extérieurs. Le mercenaire attendit de voir ce que comptait faire sa partenaire improvisée, gardant tout de même un œil attentif sur les environs, craignant toujours l’arrivée des autorités.
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Nanét
Nanét
Nanét
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Invité Nanét

Lun 31 Aoû - 11:05 Rp Abandonné
Ancien membre
Pourquoi ce drôle de comportement ? Est-ce que Nanét lui a dit quelque chose lui plaisant ? Ou peut-être a t'il vu quelque chose lui plaisant ? Cela serait tout de même étonnant, mais pas impossible. Toujours est-il qu'il a raison, l'ailée doit prendre la tangente si elle veut ne pas finir à nouveau enfermer. Rien que d'y penser, elle en a des frissons. Devoir rejouer les gentilles filles parfaite et contenir sa faim ? Son désir de conquête ? De tuer ? Plus jamais.

Grimaçant, la simple pensée de se souvenir de l'asile l'ayant mise de mauvaise humeur, la meurtrière tourne la tête vers son complice. Sa langue fourbe serpente le long de ses lèvres, comme une menace silencieuse avant qu'elle ne demande son dû pour l'opération. En plus du bonus pour ne pas estropier son commanditaire, que cela fasse cohérent, l'ailée touche un sacré pactole, de son point de vu évidemment. Avec cette bourse bien remplie elle pourra finir un set complet d'armure. Maintenant qu'elle est payée, plus rien ne la retient ici et elle s'en va donc en déployant les ailes une fois la porte passée.

" Mhh ... "

Rien ne lui semblait allait comme cela devrait, ou plutôt tout se passe bien et ce n'est pas bien. Partons temps qu'on le peut et donc d'un coup d'aile la voila dans les airs, mais elle est particulièrement lourde aujourd'hui ou c'est elle ? Elle a certes bien mangé, mais pas autant ? Néanmoins avec sa tête en l'air, c'est pas donné qu'elle n'ait pas pris quelque chose par mégarde ... Ah, elle a prit le type en armure. Pourquoi donc ? Peut-être qu'il a dit quelque chose qui l'a fait pensé à l'emmener.

Maintenant qu'elle est très haute dans les airs, la décence voudrait qu'elle le garde, mais nan elle a pas envie. Nanét lache donc son colis en l'air, réfléchissant un instant à l'armure qu'il portait. Est-ce qu'elle tiendrait le choc ? Probablement que non en vérité et elle la veut ! Elle pique donc vers l'humain ... L'homme ? Bon le truc vivant dans cette rupestre et pourtant bien jolie armure. Les mètres se faisant avalés par la descente, la meurtrière rattrape in extremis la belle coquille de fer, mais au final tombe avec en l'ayant néanmoins beaucoup ralentit.

" Nyuuuuh ?!!! Pas prévuu pas prévuu !"

Les branches et de grandes ailes c'est pas du tout un bon mélange. Si on voulait faire une taie d'oreiller avec les plumes qu'elle a perdu dans la chute, on aurait suffisamment d'excès pour en faire une écharpe. Voyant des étoiles tourner devant elle, ce qui n'aide pas comme elle a la tête à l'envers, Nanét manque de gerber après la chute brusque d'altitude qu'elle a subit.

" Plus ... Plus jamais ... Jusqu'à demain ... "
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