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[2020] Coeurs d'or et de pierre (1987)

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Dim 16 Aoû - 19:39 Rp Abandonné
Ancien membre

Coeurs d'or

et de pierre.

Feat Iduun and Orléans



Le vent frappait mon visage de sa fraicheur, contrastant vivement avec la chaleur de Siraën.

Enfin arrivés. Il en était temps.

Je débarquait du navire qui m'avait transportés moi et Zelos. Ah, ce Zelos, un ami plus ou moins proche on pourrait dire. C'était le fils de serviteurs de mon père, d'anciens immigrés de Siraën qui ont cherché fortune ailleurs. On a grandi ensemble, mais je garde un certain éloignement avec ces personnes qui ont un statut qui demeure plus bas que le mien... et qui servent d'espions à ma mère.
Je sais que Zelos n'est pas avec moi de la bonté de son coeur ou pour trouver un avenir dans l'armée impériale. Il est un sbire de plus chargé de veiller à ma sécuritée et que je ne fasse rien de "risqué". J'appelle ça de la paranoïa.

En effet Orléans... Pardon, je devrais t'appeller "Sire"...

Zelos baisse la tête, à moitiée honteux.

On s'est connus depuis qu'on était gosses, Zelos, c'est pas aujourd'hui ni demain que tu vas m'appeller comme si j'étais un perché sur une tour d'ivoire comme les autres.

Oui... en effet... Sire.

Je fronce mes sourcils, remarquant que Zelos n'avait aucune intention de respecter mes voeux plus que les us et coutumes quand il s'agit de la noblesse. Un vrai bâton dans le cul celui-là!

Je descends du navire et marche sur les quais de Nava, cette citée capitale d'un continent très différent du mien. C'était bien la première fois que j'étais plus à Thanaliel, dans la sécuritée ou plutôt le danger des grandes familles. Le bois était mouillé, l'air humide et empli de l'odeur de sel. Je vis des caisses de toutes tailles et tous genres débarquer et embarquer autours de moi alors que j'attendis de voir que mes affaires étaient bien emportés vers leur destination.

Deux caisses, c'est quand-même pas bien compliqué?

Je tappe nerveusement du pied alors que je vis bien des boites passer mais aucune des miennes.

Et bien là! J'ai pas toute la journée!

Un peu de patience, vôtre excellence.

J'en ai rien à battre de la "patience"!

Je serre les dents avant de souffler quand la première caisse débarqua enfin du navire. C'était pas si compliqué, hein! Il ne manquait plus que la compagnie de transport que ma famille eut employé pour nous amener avec nos biens jusqu'à Fergia et donc l'académie militaire.

Notre contact ne devrait pas tarder non-plus.

Vous êtes messire Bahamut?

Un draconien ironiquement peu musclé mais doté d'un certain ventre se tennait devant moi et Zelos avec un sourire jusqu'aux oreilles. Il sentait le vin et les biscuits, un homme de gras et de bon-vivre de ce que je voyais. Il portait des habits de riche marchand, ses bas salis par l'humiditée et un peu de boue et de sable.

C...

C'est le cas. Voici son excellence Orléans Bahamut.

Oho.

Je fusille du regard mon compagnion qui m'a empèché de parler directement à ce gros marchand. Je n'ai pas besoin qu'on me traite comme un tutelé ou un petit enfant! Merde!

Mes deux caisses sont ici. Selon notre contrat, le départ était demain dès l'aube et vous garantissiez la sécuritée de mes biens à partir de mon arrivée à Nava. Je peux donc présumer que vous allez vous occuper de prendre nos affaires ici et maintenant pour leur stockage?

Le marchand laissa un silence, le temps de réfléchir et répondit.

Oui, c'est le cas. En revanche, le stockage est payé à l'heure. Tout retard au départ sera considéré par ma compagnie comme étant à payer en excessif.

Ce sont des termes adéquates.

Je souris mais du coin de mon regard je vois Zelos un peu mal à l'aise à mes propos. Il pense sûrement à tous les risques potentiels. Il stresse trop, il devrait apprendre à lâcher un peu prise dans la vie.

Je vous en prie.
Après-tout, c'est vôtre compagnie qui rembourse toute perte ou dégats à mes biens.


Je frappe délicatement d'une main ouverte une des caisses avant de partir. L'odeur du sel me rends malade après avoir passé autant de temps en mer. J'ai besoin d'autre-chose, d'odeurs plus fraiches. Et puis, j'ai une journée à occuper et une ville que je peux explorer!
Bien entendu, je ne pourrais rien faire d'intéressant avec Zelos dans mes pieds. Il va certainement me forcer à attendre l'heure finale enfermé dans une auberge!
Ah ce qu'il peut être bâton dans le cul...

Ahem, vôtre excellence...

Hmmm?

Si je puis me le permette... J'ai de la famille ici, à Nava. J'aimerai aller leur passer le bonjour de la part de mes parents. Cela fait bien des années qu'ils ne sont pas revenus et je pense qu'ils seront ravis d'avoir des nouvelles du reste de la famille.

Et bien... voilà donc quelquechose d'intéressant...

Je ne vois pas de raison de t'en empêcher. Vas-y, j'irais à l'auberge tout seul.

Ahem. Sire, je ne peux pas vous laisser seul.
Ordre de vôtre mè...

Oui, oui, oui, j'ai compris.

Mais mes tentatives s'arrêterons pas là.
Je vais devoir peiner mais je trouverais un moyen pour évader ce fidèle toutou. Il est rempli de zèle, mais son nez est assez... bouché. Je saurais le tromper, ne serais-ce que pour un instant.


Alors Zelos me fit passer par bien des rues, suivant ses mémoires floues et des directions qu'il demanda aux passants. Moi, je laissant balader mon regard dans les rues. J'observe les personnes qui vivent ici, les artisans, les soldats, les maisons dans leurs styles tellement différents que ceux de la région d'Hirion. Et l'odeur... Il y a une odeur spéciale que je n'avais jamais senti aussi fortement... Des épices de Siraën, en grande quantitées. Cultivés que sur des environements tropicaux, ces épices là sont très recherchées sur les autres continents, mais ici ils sont en abondance.

Enfin Zelos arriva devant la maison d'une certaine... Karla? Qu'importe, je n'ai guère écouté, cela me concerne qu'à peine.
On nous fit entrer, ils s'échangèrent des politesses, des histoires, des embrassades. Moi, je restait derrière, cherchant des opportunitées.

Oui, en effet, j'étais tout petit à l'époque. Mais comment vont donc mes petits cousins? Ils sont cachés quelquepart dans la maison je suppose?

Zelos et la famille continuèrent à s'échanger divers propos, mais un mot m'intrigua. "Bibliothèque". Ils auraient en plus une grande fenêtre vu comment ils parlent de la lumière du soir passant à travers et facilitant la lecture.
Moi, je vois mon opportunitée.

Est-ce que vous me permettez de jetter un oeil à la bibliothèque pendant que vous faites vos retrouvailles?

Avec un grand sourire, je pris leur authorisation avec les plus mauvaises intentions et je montis à l'étage. Je pris soin de fermer la porte derrière-moi. Après-tout, je ne veux pas me faire sabotter pile au dernier moment!
Enfin! Enfin j'avais l'opportunitée parfaite. Zelos va penser que je dois passer par la porte en bas pour filer, mais il a oublié la fois où j'ai grimpé la tour en ruine, à mes cinq ans. Je sais me débrouiller avec l'escalade... et la descente.

Je m'approche de la fenêtre et me met à la tâche. Les barreaux sont fermement accrochés, mais avec un peu de coups bien placés, je peux légèrement soulever les clous et me permettre des les arracher.
Sortant mon épée, je glisse ma lame sous les clous pour les soulever et les arracher. Lentement, je décroche les barreaux de la fenêtre, mis pour empêcher une chute ou une entrée de malfaisant, et permettant ainsi mon echapatoire.

Je pose les barreaux au sol juste à côté de la fenêtre, faisant attention à pas faire trop de bruit. Ensuite, je grimpe dans le trou vers la libertée et me prépare à sauter.

Je saute, visant le tas de paille en dessous, mais par malheur, je remarque au dernier moment une forme émerger du mur. Je n'ai pas le temps d'en discerner la nature que je lui tombe dessus.
Aurait besoin d'un remplacement d'avatar
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Iduun
Iduun
Iduun
Anonymous
Invité Iduun

Lun 24 Aoû - 13:55 Rp Abandonné
Ancien membre
Aujourd'hui était une journée plutôt calme pour Iduun, le ménage n'ayant pas besoin d'être fait, n'ayant pas de raison de nettoyer ce qui était déjà propre, il n'y avait pas suffisamment de linge pour s'occuper de cela, même les jardins ne demandaient pas son attention, étant beaucoup trop tôt dans la journée pour arroser les plantes. D'une certaine façon, la golem ressentait un certain ennui, n'ayant pas vraiment de choses à faire, finissant de façon inévitable dans la bibliothèque de la famille, de nouveaux livres ayant été rajouté récemment.
L'occasion était donc parfaite pour lui permettre de continuer la lecture de certains de ses livres, notamment un en particulier qui parlait d'un petit garçon qui souhaitait pouvoir voler. Une histoire peu compliquée et facile à suivre, probablement destinée à un public de plus jeune âge, mais le contenu de ce livre, et ceux qui le précédaient, faisaient rêver la golem. Elle ne cherchait pas vraiment à voler, mais elle se demande quand même ce qu'elle ressentirait si elle le pouvait ... et comment elle pourrait le faire surtout. Elle n'était pas vraiment comme ce petit garçon dans le livre, lui était humain, elle ne l'était pas, ils ne pourraient probablement pas employer les mêmes techniques pour atteindre la même fin.

Mais alors qu'Iduun arrivait à la fin du livre, à peine une demi-heure de lecture, Karla venait la trouver dans la bibliothèque, lui demandant d'aller nettoyer la cour derrière la maison, juste en-dessous de la bibliothèque, à l'extérieur, ses enfants ayant apparemment causé un peu de grabuge, grabuge qui avait besoin d'être géré.
Reposant le livre à sa place sans dire grand chose à Karla, si ce n'est que lui assurer qu'elle allait s'en occuper dans les plus brefs délais, la golem se dirige vers la cours, où le désastre était visible. Les petits garnements qui servaient d'enfants à la famille s'étaient amusés à renverser une énorme charrette de foin, laissant ce dernier dans un tas énorme au détour d'un mur. Mais ce n'était pas là l'unique  chose qu'ils avaient fait, et si le tas de foin n'était pas dérangeant, pouvant même rester là un moment, le reste était un plus gros problème : la charrette qui devait contenir le dit foin était en morceau, des pots de céramique étaient brisés un peu partout, leur contenu, principalement de la terre, étant déversés un peu partout ... cela allait demander un peu de temps pour tout nettoyer.
Ne voulant pas non plus y passer la journée entière et la nuit qui suivait, Iduun se mettait à la tâche sans tarder, rassemblant les morceaux dans un tas pour s'en débarrasser plus tard, ou essayer de les recoller, et ainsi éviter de devoir en racheter. Concernant la charrette en morceaux, la golem faisait plus ou moins la même chose, faisant un autre tas avec les morceaux de bois, pas pour tenter de réparer la charrette plus tard, les morceaux étant dans un état déplorable. Non, la seule utilité que ces morceaux pourraient avoir seraient de servir à alimenter un feu, et ce serait probablement la seule chose qu'Iduun pourrait faire avec.
Enfin, pour la terre qui était éparpillée partout, la golem ne voyait pas de mal à faire un autre tas. Tant que les tas ne seraient pas visible par les passants depuis la rue, cela ne dérangerait pas Karla, sans doute. En revanche, son époux serait moins heureux de ce choix, et risque probablement de la réprimander à ce sujet.

Et alors qu'elle finissait cette tâche, en parlant du loup, le mari de Karla arrivait auprès d'Iduun, ne prêtant pas d'attention à ce que faisait cette dernière pour l'informer d'une nouvelle tâche, plus urgente que ce qu'elle était en train de faire.
Comme des invités sont soudainement arrivés, le mari de Karla souhaite qu'Iduun fasse une inspection rapide de leur vivres, avant de l'envoyée faire le plein. Leur arrivée n'étant pas prévue, Iduun allait devoir faire des courses pour remplir les armoires, et pouvoir préparer un bon repas pour tout le monde ce soir.
N'ayant toujours pas remarquer le tas de terre qu'elle avait fait, le maître de maison s'absente en direction du salon pour divertir ses invités, tandis que la golem se dirige sans plus attendre voir ce qu'il leur restait comme vivres. Pour être honnête, il restait certainement assez pour finir la semaine, mais le mari de Karla s'attendait sûrement à ce qu'un festin soit fait en l'honneur de leurs invités, pour les impressionner ou un truc du genre. Notant ce dont elle avait besoin d'acheter, Iduun emporte quelques sac avec elle avant de s'en aller pour le marché.

Iduun décide de prendre la sortie arrière, étant la plus proche, se disant que Karla ne voudrait pas la montrer à ses invités. Elle évite de le faire la plupart du temps, la golem n'ayant pas besoin de comprendre les émotions humaines pour savoir qu'elle faisait mieux d'éviter de passer par le salon pour se rendre au marché.
Cependant, prendre la sortie arrière cause d'autres soucis qu'elle n'aurait jamais pu voir venir. En passant au coin du mur, près du tas de foin qu'elle avait laissé à sa place, une personne comme tombée du ciel ... lui tombe dessus, sans prévenir. Pour la plupart des personnes qui se seraient trouvé à sa place, une perte d'équilibre se serait produite, et aurait entraîné la chute de deux personne dans un tas de foin ... mais étant donné la nature du corps d'Iduun, elle réagit à peine à la collision avec cette personne, stoppant net la chute de cet homme, qui finit malgré tout dans le tas de foin.
Cet homme devrait s'en sortir, à moins qu'il ne vienne de sauter directement depuis le toit de la maison, le pire qu'il devrait avoir serait une bosse sur son visage, peut-être une blessure au bras ou à sa jambe si il a mal réceptionné sa chute dans le foin. Dans tous les cas, Iduun s'abaisse près de l'homme, le regardant un instant comme un enfant observerait une personne qui serait tombée du ciel ... avant de poser une seule question ?

Vous êtes blessé ?

A première vue, l'homme ne semble pas blessé, mais la golem ne pouvait pas savoir si il s'était cassé quelque chose, et ne pouvait pas non plus ressentir ce qu'il ressentait. Peu importe qu'il soit blessé ou pas, Iduun tend la main à cet homme, pour l'aider à se relever ...
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