Croyances liées à Katarina
Déesse créatrice originelle
Déesse et relationnel
Comment fonctionne la religion sur une planète où la seule déesse valable est une impératrice despotique qui ne vous accorde aucun semblant d'importance ? L'inconvénient de Katarina, c'est qu'elle est trop réelle : à moins d'être né après sa disparition, impossible de prétendre qu'elle n'existe pas... ou qu'elle n'a pas existé.
Katarina est encore la déesse la plus communément vénérée de Nitzihell et les croyances liées à elle sont des traditions ancrées dans l'histoire de sa planète. Bien évidemment, les adorateurs de Lorka ou d'Alice Oniri lui dénient tout statut d'importance, mais la plupart suivent toujours les traditions que sa présence sur Nitzihell pendant 1315 ans a ancré dans les mentalités.
Croyances et traditions
Chaque peuple de Nitzihell a sa propre façon de vénérer Katarina. Cela peut différer selon la race, ou selon la région.
Alfurs : Les alfurs sont des esprits de la terre et du sol. Ils honorent la toute-puissance de leur déesse par des joyaux, des trésors qu'ils entassent dans des autels au sein de leurs foyers. Chaque maison alfure dispose donc de son propre autel.
Céleste & Daemons : Les célestes et les daemons sont polythéistes. Plus ou moins. Ils ne connaissent évidemment que Katarina, mais ils s'intéressent à leurs origines. Mystiquement, ils sont persuadés qu'elle n'est pas seul et que ses ancêtres vivent dans un autre monde (ce qui, en soi, n'est pas faux). Quand ils ont l'idée de prier, ils s'efforcent donc de laisser "leur" déesse tranquille (parce qu'elle ne leur répondrait pas) et prient ses hypothétiques parents et frères et soeurs.
Diablotins & Banshees : Ce sont des races qui ont des difficultés à croire. Les uns parce qu'ils sont trop occupés à prendre les choses au jour le jour, les autres parce qu'elles côtoient la mort de trop près. De fait, ils ont très peu de croyances spécifiques : ils savent que Katarina existe, mais ça s'arrête là le plus souvent.
Doppelgänger : Les Doppelgänger n'ont pas de croyances spéciales, car ils adoptent celle de leurs parents, mais ils sont une croyance. Dans la plupart des cultures et des légendes Nitzihelliennes, les Doppelgänger sont la réincarnation des suicidés, comme si on les punissait d'avoir voulu quitter ce monde trop tôt en les faisant y vivre éternellement.
Draconiens : Les draconiens ne jurent que par leurs ancêtres. Persuadés d'être une race légèrement plus important que les autres, beaucoup estiment que toutes les lignées draconiennes remontent à Katarina comme mère commune, faisant d'eux ses descendants avec son sang coulant dans leurs veines. Ils vénèrent donc leurs ancêtres et leur vouent toutes sortes d'autels, ce qui fait ds cimetières draconiens des lieux à part, où on croirait que les morts sont toujours là.
Elfes : Les elfes ne vénèrent qu'un aspect de ce qui les entoure et des créations de Katarina : la nature. Les arbres, les fleuves, les lacs, rivières et ruisseaux, l'océan, les animaux qui les entourent. Ils voient un esprit indépendant en chacun des éléments naturels autour d'eux et s'efforcent de vivre en harmonie avec eux.
Ondins : Les ondins sont des esprit fantasques et joueurs. La plupart de leurs coutumes religieuses consistent à chanter et danser en l'honneur de leur déesse, à qui ils doivent leur longévité surprenante.
Salamandars : Comme les alfurs avec la terre, les salamandars sont des esprits du feu. Toutes leurs maisons disposent d'un autel en son centre où brûle une flamme éternelle, qui représente autant leurs rêves que leurs croyances. Si elle venait à s'éteindre, ils y verraient le pire des présage : le chaos et la fin de leur planète.
Sylphes : Ce sont des artistes. La plupart des œuvres d'art sylphides sont des œuvres religieuses, car elles sont à la porté de tous : que ce soit une reproduction du palais ou une statue de la vision qu'ils se font de Katarina, ils la considèrent majoritairement comme une muse, une de leurs meilleures inspirations artistiques.
Sirènes : Les sirènes se divisent entre deux croyances, entre le nord et le sud de Zalefan. Au nord, la plupart pratiquent des sacrifices d'esclaves pour s'attirer la chance et les bonnes grâces d'une déesse qu'ils imaginent cruelle et implacable (et ont-ils tort ?). Au sud, ils organisent plutôt de grands événements pour honorer sa grandeur, estimant qu'elle se sentira plus flatté par des offrandes et des louanges que par des cadavres sanglants.
Vampires : Les vampires vénèrent la nuit, et les lunes. Ils les considèrent comme les yeux de Katarina, qu'elle aurait placés dans le ciel pour pouvoir veiller sur ses peuples. Ils ont donc tendance à incliner légèrement la tête quand ils mettent le nez dehors, comme pour saluer les lunes.
Les humains, les changeformes et les hynas sont des cas à part, car ils ont tendance à s'adapter aux croyances qui les entourent. L'endroit où ils naissent et grandissent et les races autour d'eux semblent déterminer ce en quoi ils croient, bien que certains fassent exceptions.
Vision de la mort
Quid de la vie après la mort ? Cimetières, cryptes, urnes funéraires ? Paradis, enfer, réincarnation ? A quoi ressemblent les croyances des peuples de Nitzihell sur les grands inconnus de la mort.
Tout d'abord, la plupart entèrent leurs morts, à l'exception des salamandars dont le corps s'enflamme et tombe en poussière à leur mort et des vampires qui ont côtoyé de trop près le soleil. Leurs croyances diffèrent cependant sur l'idée "d'après".
Alfurs : /Enterrement/ Les alfurs sont assez pragmatiques. Pour eux, ils se contentent de retourner à la terre qui les a vu naître. Ils enterrent leur mort grâce à leur pouvoir de fusion avec la terre et la roche, sans cercueil ni artifices.
Banshees : /Dissolution/ Les banshees qui ne sont pas déjà ds morts ressuscités craignent les morts parmi les leurs. Ils sont persuadé que ceux-ci pourraient se réveiller en ayant perdu toutes leurs capacités de réflexion et venir les détruire. C'est la raison pour laquelle la plupart des corps de banshees sont plongées dans des marécages toxiques ou des cuves d'acides, pour empêcher leur corps de revenir.
Céleste & Daemons : /Enterrement/ Les célestes et les daemons enterrent leurs morts dans des cercueils avec une coupe vide et une couronne d'asfobels. Ils croient qu'à leur mort, ils sont autorisés à entrer dans le royaume des dieux d'où Katarina est originaire pour vivre éternellement aux côtés de ceux qui les ont précédés.
Change-forme : /Enterrement/ Pour la plupart des change-formes, l'âme se diviserait en deux à leur mort. Leur partie animale se réincarnerait dans un animal, un hyna à naître ou un autre change-forme pour perpétuer son espèce. Quand à leur partie humaine, elle rejoindrait une autre vie, pour certain un simulacre de leur vie terrestre qui se jouerait en boucle comme une pièce de théâtre, pour d'autre un monde parallèle peuplé des âmes des morts.
Diablotins : /Enterrement/ Les diablotins enterrent leurs morts le plus loin possible des vivants. C'est le peuple le moins curieux de la planète : ils refusent tout simplement d'imaginer la mort et ce qui va avec et préfèrent l'éloigner d'eux. C'est donc le seul qui n'a pas sa propre théorie sur ce qui viendrait après.
Draconiens : /Embaumement/ Les Draconiens préservent au mieux les corps de leurs ancêtres, et leurs demeures ont généralement une crypte souterraine, des catacombes où ils les conservent. Ils pensent qu'une fois mort, ils reviennent sous la forme d'esprit gardiens censés guider et protéger leurs descendants tout au long de leur vie.
Elfes : /Enterrement/ Les elfes sont persuadés qu'à leur mort, leur esprit se séparent d leur corps pour se réincarner dans une fleur, un arbre, un animal... Ils accordent peu d'importance au corps des morts et les enterrent généralement aux pieds d'arbres, sans cercueil ni artifice, pour nourrir la terre.
Humains, Hynas : /Enterrement/ Les humains et les hybrides ont curieusement les mêmes croyances. Les morts seraient séparés entre les braves, et les autres. Les braves vont au paradis des guerriers, où les attendent fêtes, nourriture et alcool. Quant aux autres, ils se retrouvent dans une copie fermée de leur vie, que ce soit une simple reproduction de leur maison et de ses occupants ou de leur ville entière.
Ondins : /Enterrement/ Les ondins qui pensent à la mort son rares, mais ceux qui le font jouent sur la poésie. Ils s'imagine que chaque esprit ondin viendra créer un ruisseau, un lac, une goutte de rosée, car il leur est impossible de s'imaginer ailleurs que dans l'eau.
Salamandars : /Urnes/ Les corps des salamandars s'embrasent et tombent en cendres à leur mort. La plupart accordent beaucoup d'importance à la proximité de leurs proches défunts et les urnes contenant leurs cendres sont souvent présente dans la demeure familiale. Ils n'ont pas d'opinion spéciale sur la vie après la mort : chacun croit ce qu'il veut, mais beaucoup préfèrent penser que tous sont heureux après avoir quitté ce monde.
Sylphes : /Dispersion/ Pour les sylphes, un mort doit être brûlés et ses cendres dispersées au vent. C'est selon eux la seule manière qu'ils ont de quitter leur enveloppe charnelle et de se mêler définitivement au vent en devenant des brises et en flottant en parfaite et totale liberté.
Sirènes : /Abandon/ Les rites funéraires des sirènes impliquent systématiquement une grande procession mortuaire qui s'achèvent au nord de leur pays, au-dessus des abysses insondables, où ils abandonnent le corps de leurs morts. C'est pour eux une façon d'honorer les morts mais aussi de protéger les vivants contre les créatures des abysses. Les sirènes pensent qu'à leur mort, leur esprit traverse la frontière entre les monde et se réincarne sur Terre, et inversement pour les mort terriens, garantissant un équilibre entre les deux mondes.
Vampires : /Incinération/ La plupart des vampires ne s'embarrassent pas de cadavres. Un mort qui n'a pas été tué par le soleil y sera exposé une fois son décès avéré, et ses cendres stockés dans une urne qui se trouvera soit chez eux, soit dans une crypte. Ils ne croient pas à un quelconque "après". Pour eux, on tombe en poussière, et c'est la fin.
