Univers parallèles
Dans mon monde à moi...

Avant Lorka : 700 - 2015

Lorsque Katarina régnait sur Nitzihell, la planète était protégée contre les incursions d'autres univers. Impossible de l'atteindre depuis un autre monde : un bouclier empêchait portails et autres magies d'ouvrir une faille entre les univers pour atterrir sur Nitzihell.

La seule manière d'y arriver depuis "ailleurs" était de venir de la planète Terre du même univers. Lieu de naissance de Katarina, elle disposait d'un portail, dissimulé dans les entrailles de sa ville natale, Homenge, qui permettait de franchir le pont entre les planètes. Le petit twist ? La ville où elle est née et a grandi manipulait enfants et adolescents pour leur retirer leur humanité, créant des races surnaturelles qui, au fil des incursions sur la planète, finirent par peupler Nitzihell de ce qu'on appelle aujourd'hui les "race non-nitzihelliennes". Comme les habitants de leur nouvelle planète, les personnes ayant franchi ce portail disposaient d'un pouvoir, obtenu dans le Cercle d'Homenge (cf contexte pour les détails sur les cercles des dieux). Ce portail transportait ceux qui le franchissaient à un endroit au hasard sur Nitzihell, malgré une préférence nette pour le désert de Nest, lieu ayant reçu le plus de terriens.

En 1815, après la fondation d'une étrange école à Homenge, dirigée par un homme mystérieux que beaucoup d'habitants considéraient comme l'un des dieux terrestres des légendes, Katarina a refermé le portail par peur que les dieux de sa planète natale ne viennent se mêler de la sienne. Depuis cette année, Nitzihell se retrouva donc isolée de la moindre incursion provenant de la Terre ou d'ailleurs. Du moins en théorie.

S'il était impossible d'apparaître directement sur Nitzihell depuis un autre univers, la planète n'était pas véritablement protégée contre les incursions venant du même monde. On a constaté ce que les historiens nomment "l'effet ricochet" : des personnes apparaissant d'abord sur une planète proche ou même une des lunes, puis se retrouvant propulsées sur Nitzihell. Ce phénomène extrêmement rare fit apparaître quelques races non-Nitzihelliennes uniques et parfois mal vues. Une autre exception à la protection magique de Katarina concernait les objets célestes. On dit qu'il est arrivé que des météores contiennent d'étranges roches ou œufs donnant naissance à des races humanoïdes.

Après Lorka : 2015 - aujourd'hui

En découvrant Nitzihell, Lorka a forcé la barrière, fissurant la protection pour se frayer un passage. Elle a ainsi ouvert un accès ténu à la planète depuis des univers parallèles. Les apparitions depuis d'autres mondes, bien que toujours rares, ne tenaient plus de l'aberration ni d'un effet ricochet quelconque : des personnes apparaissaient bel et bien directement sur la planète depuis un autre univers. Cette découverte secoua ceux qui l’apprirent, et souffla un premier vent d'inquiétude sur la Citadelle.

Depuis la disparition de Katarina en 2018, le phénomène s'est accéléré. Sans elle, il semble que la protection magique s'effrite petit à petit, laissant de plus en plus d'ouvertures, de plus en plus de passages. La connaissance est pour l'instant bien gardée par les archivistes et les dirigeants, mais la possibilité d'une affluence d'autres univers et sur toutes les lèvres. La quantité de demis que cela pourrait créer inquiète la grande majorité des personnes au courant, et les autres craignent de voir leurs valeurs bouleversées ou, pire, la possibilité d'une guerre entre les mondes.

État actuel de la barrière

La barrière est observable : des lueurs irisées peuvent être visibles depuis le Pôle Nord et le désert de Nest, ou avec de bons outils d'observation des étoiles. La Citadelle garde un œil attentif sur la fissure de Thanaliel, celle par laquelle Lorka s'est infiltrée et qui progresse, lentement mais sûrement, vers le reste de la planète. C'est ainsi qu'ils suivent l'évolution de l'effritement.

La protection est encore à 93% entière. Les incursions depuis d'autres univers sont rares, mais les savants et dirigeants s'inquiètent énormément à la possibilité d'une augmentation exponentielle.