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Lois et armées { Éviter les condamnations à mort

Erya L. Salvadore
Erya L. Salvadore
Erya L. Salvadore
Erya L. Salvadore MJ |:| Historienne de la citadelle
MJ |:| Historienne de la citadelle Erya L. Salvadore
Sexe : Femme
Identité de genre : Féminin
Pays : Thanaliel
Pays d'origine : Thanaliel
Né(e) le : 10/01/1990
Age : 34
Inscription : 04/01/2019
Apparitions : 162
Avatar : Vaggie - Hazbin Hotel
Double-comptes : Izzri'May
Aventures : 9820
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Mar 7 Jan - 23:21 Lois et armées { Éviter les condamnations à mort Empty

Lois de Nitzihell
Éviter les condamnations à mort



Même sous l'empire, les lois de Nitzihell n'ont jamais été universelles, comme si la nature profondément hétéroclite des habitants les empêchait d'accepter la moindre homogénéité. Ou peut-être que le désintérêt constant de Katarina n'a pas poussé à la création d'une loin planétaire. Chaque royaume possède donc ses propres lois, et sa propres manière de gérer ceux qui les enfreignent.


Siraën

Siraën a toujours été le pays le plus libertaire. En l'absence de la moindre autorité nationale car gouverné génération après génération par des dirigeants désintéressé, la stabilité du pays n'a été assurée que par l'armée de Fegria, anciennement armée impériale, qui accueillait dans ses rangs les anciens criminels en guise de rédemption.

Avec le temps, Siraën s'est donc construit une réputation de pays de la dernière chance. Exilés et criminels chassés d'autres pays s'y réfugiaient, en particulier sur les îles où fleurissent les bordels, les maisons de jeu et les coupe-gorge. Ni la prostitution, ni les jeux d'argent ne sont interdit, et le meurtre est souvent rattrapé par un engagement forcé dans l'armée locale. Le commerce étant très peu réglementé, la contrebande se fond dans la masse, difficile à différencier du commerce classique.

Le seul crime que les siranniens ne pardonnent pas, en grands adeptes de la liberté, c'est l'esclavage. Les chasseurs et les propriétaires d'esclaves sur leurs terres sont traqués et tués sans le moindre procès – il existe même une branche entière de l'armée locale qui les pourchasse. Autant dire que sur les îles comme sur le continent, on fait bien attention à ne pas franchir la fine limite entre le travailleur et l'esclave, et même les métiers que les autres pays considèrent comme forcés, peu glorieux ou illégaux y mènent un train de vie confortable.

L'armée de Siraën est la meilleure du monde. Anciennement 90% de l'armée impériale de Nitzihell, elle se forme à l'académie militaire de Fregria et utilise tout types d'armes et de techniques de combats, en faisant des soldats diversifiés et puissants. Le recrutement instantané d'anciens pirates et assassins dans leurs rangs crée d'autant plus de force imprévisible et dangereuse.

Condamnation à mort : Esclavage (sans procès), pirates
Exil : Meurtre par une personne déjà engagée dans l'armée, torture
Engagement forcé : Assassins et autres coupables de meurtres, voleurs, pirates (clémence)

Légal :  Prostitution, jeux d'argent, légitime défense (terme très large), arènes de combat
Illégal : Esclavage, meurtre, vol, piraterie, torture
Incertain : Manipulation, manigance, contrebande, vandalisme


Zalefan

Zalefan est un royaume partagé et illégal. Si la plupart de leurs lois restent similaires, l'une d'entre elle en particulier divise et divisera toujours leur territoire : l'esclavage. Légal dans le nord, illégal dans le sud, il a donné lieu à beaucoup de compromis entre les deux parties du royaume pour éviter des guerres civiles.

Inutile, pour un esclave du nord, d'espérer s'enfuir vers le sud et y vivre normalement. L'accord entre les deux régions du royaume impose aux sudistes de renvoyer les esclaves enfuis dans leur région natale. Ils ne peuvent se réfugier dans les bâtiments officiels, ou doivent cacher leur identité. C'est le seul accord qu'a accepté le nord après la fuite de nombres de leurs esclaves et une guerre civile où leurs armées contraintes faisaient un carnage.

Pour le reste, leurs lois sont radicales. Tous les crimes sont punis avec très peu de clémence, par condamnation à mort ou à l'exil. Il n'existe pas de peine d'emprisonnement à Zalefan, et très peu de seconde chance : les exilés pour période temporaire qui reviennent restent extrêmement mal vus par leurs pairs, et il est très difficile de se réintégrer dans la société zalefane après en avoir été exclu.

L'armée de Zalefan n'est pour l'instant pas énorme. Le nord possède de nombreux esclaves aptes à combattre, que le sud rechigne à utiliser en cas de conflit, et l'armée du sud n'est pas très nombreuse ou effcace. Il s'agit cependant d'une des seules armées au monde disposant d'autant de forces sous-marines, pour des raisons évidentes.

Les esclaves de Zalefan ont différents rôles. La plupart des corps de métiers les utilisent comme assistants, que ce soient les forges, les maçons, les cuisiniers, etc. Certains sont aussi assistants de maison, chargés de prendre soin du mobilier, des habitants ou des enfants, voire de leur tenir compagnie selon l'âge de l'esclave. Ils sont donc formés à un rôle particulier, qu'ils auront de leur achat à la fin de leur vie, sauf si leur propriétaire change d'avis. Il est impossible d'affranchir un esclave, au nord ou au sud : aucune loi ne le permet, et ce serait considéré comme une libération d'esclave, crime puni d'un exil de cinq ans minimum. L'esclavage sexuel est extrêmement peu répandu. Les risques de demis ou même de libération involontaire sont trop nombreux : un esclave humain pourrait à tout moment mordre son propriétaire, consommer de sa chair et devenir une sirène. Et la loi Zalefanne ne fait pas la différence.

Condamnation à mort : Esclave en fuite, meurtre, prostitution d'autrui, vol à un noble, massacre de bétail, piraterie, torture
Exil : Libération ou dissimulation d'esclave, vol à un roturier, arnaque, manipulation, destruction de bien

Légal : Esclavage (nord)
Illégal : Meurtre, vol, jeux d'argent, vandalisme, piraterie, torture
Incertain : Prostitution de soi-même, contrebande


Vastaroth

Vastaroth n'a pas de grande loi nationale. C'est un état fédéral, chaque ville créant ses propres lois, avec seulement quelques règles qui s'appliquent à tous, comme l'illégalité de l'esclavage ou de la contrebande. Les conflits dans et entre les cités ne sont pas rares, les lois différents de l'une à l'autre et parfois de la mentalité d'un habitant à l'autre.

Vastaroth interdit les arènes de combats de bêtes mais légalise les cirques de la terreur, pratique traditionnelle jugée barbare par les pays voisins. Dans certaines villes, la loi est laxiste, entre peines de prison, exil, travaux d'intérêt général ou parfois pardon local, selon l'ampleur du crime. D'autres sont plus radicaux et n'hésitent pas à tuer directement les criminels sans autre forme de procès.

La contrebande est illégale au niveau nationale, et c'est un des deux seuls crimes qui est puni de la même manière partout : les participants sont exilés du royaume, et le dirigeant est envoyé à la capitale. Selon ses talents de négociateur, ses arguments et, surtout, sa chance, il peut être condamné à mort ou intégré au réseau d'espions du royaume. Ce qui, de l'extérieur, revient au même : personne ne sait que les contrebandiers échappent parfois à la mort. Les esclavagistes, eux, ont plus rarement cette chance... mais ça peut arriver.

Assassins, voleurs, tous ceux qui franchissent ces lois et se font arrêter à la capitale ont une chance infime d'être intégrés au réseau d'espionnage nationale, sur lequel Ethan mise beaucoup. Paranoïaque et maniaque de la connaissance, il compte énormément sur ses espions, que ce soit dans son propre royaume, ou dans ceux de ses voisins.

Vastaroth n'a pas d'armée nationale très organisée. Les villes disposent cependant de gardes, parfois nombreux et bien entraînés, parfois moins, qui font office d'armée locale, et qui peuvent peser très lourd dans les guerres civiles qui déchirent souvent le royaume.

Condamnation à mort : Contrebande, esclavage (national)
Autres : Selon les villes (voir géographie avancée)

Illégal : Contrebande, esclavage, arènes de combat
Légal : Cirques de la terreur


Thanaliel

Thanaliel a hérité des anciennes lois de Katarina, c'est à dire un gros flou politique ou très peu de choses se détachent. Anja a cependant très vite imposé les règles qui étaient déjà présente et que l'impératrice ne faisait respecter qu'en laissant galérer ses soldats. Très centrée sur le commerce, elle a aussi durci la loi contre la contrebande, et il vaut mieux éviter de braver l'interdiction.

Thanaliel proscrit l'esclavage, la contrebande, la torture, le meurtre et le vol. Le statut du premier est cependant flou et la limite très mal marquée, surtout au regard de la façon dont Anja traitait et traite toujours ses employés. Déjà condamnée pour accusation d'esclavage par le passé, et libérée par mouvement populaire, beaucoup d'habitants du royaume estiment que cette loi ne tiendra pas et qu'elle finira par la briser. Et pour l'instant, c'est toujours illégal.

En se hissant au pouvoir, Anja ne s'est pas débarrasser des privilèges impériaux. Aussi dure à détrôner que Katarina à cause de l'amour populaire que lui portent son royaume et les voisins, ainsi que son pouvoir de mémoire absolue qui rend difficile la reprise des comptes sans son accord, elle est devenue aussi puissante qu'un dieu omniscient. Elle a donc gardé certaines exclusivités, comme l'autorisation accordée au dirigeant de Thanaliel d'utiliser la torture pour arriver à ses fins malgré la loi nationale.

L'armée de Thanaliel est dispersée sur ses terres, traquant sans relâche les contrebandiers et un peu moins durement les autres criminels, laissés à la garde des villes ou des régions. Elle n'est pas la plus puissante du monde mais, Thanaliel étant le plus grand pays du monde, elle est la deuxième plus grande après celle de Siraën. Et inutile de croire qu'ils ne pourront pas rapidement revenir d'où ils se trouvent : en tant que dirigeante des taxis dragons, Anja est capable de rapatrier toute son armée en quelques heures. Et elle sait toujours où elle a envoyer chacun d'eux.

Condamnation à mort : Contrebande, meurtre
Emprisonnement : Vol, torture, esclavage (et prostitution d’autrui)
Exil : Meurtre ou vol sur personne de moindre importance, prostitution de soi
Torture : Espionnage ou tentative de coup d'état

Illégal : Contre, meurtre, vol, torture, esclavage, prostitution
Légal : Jeux d'argents, arènes de combat
Incertains : Trafic d'information, assassinat sous contrat



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Erya L. Salvadore
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Erya L. Salvadore MJ |:| Historienne de la citadelle
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Ven 3 Juil - 14:55 Lois et armées { Éviter les condamnations à mort Empty

Armées
Ne pas titiller des soldats nerveux



L'armée impériale

L'armée impériale a été dissoute en même temps que l'empire, avec la disparition de Katarina en 2017. C'était, autrefois, la garante de la sécurité dans tout l'empire, ainsi que la seule armée en place. Formée à Fegria, cité militaire de Siraën, elle était composée majoritairement d'habitants de ce pays, réputés pour leur talent l'arme en main. L'armée impériale patrouillait sur toute la planète, sur terre comme en mer, à la recherche d'esclavagistes illégaux, de contrebandiers, d'assassins et autres pirates. Principale forme d'autorité de l'empire, ils avaient des droits de jugement qui outrepassaient parfois ceux mêmes des gouverneurs de pays, surtout à Siraën ou le gouvernement était extrêmement faible.

De nombreuses organisations criminelles ont été démantelés à l'époque de l'empire. Des commandos plus ou moins grands de soldats étaient préparés et envoyés pour écraser globalement tout ce qui était considéré comme une menace par leurs supérieurs, par les gouverneurs ou, bien plus rarement, par demande populaire. Avis de recherche fleurissaient un peu partout dès que des criminels commençaient à sévir, et la plupart des habitants de Nitzihell voyait l'armée comme des protecteurs ; ils étaient donc très bien accueillis et très bien vus où qu'ils aillent. Certains se voyaient même assaillis de demandes de personnes souhaitant leur aide. La dénonciation d'activités suspectes n'était ni rare, ni mal vue.

La hiérarchie de l'armée impériale n'était pas très élaborée. Les recrues, qui avaient généralement l'âge de majorité de leur espèce (les plus jeunes étaient rares mais acceptées tout de même, à condition d'avoir déjà développé leur pouvoir), représentaient le deuxième rang le plus bas. Regroupées dans une partie précise de l'Académie militaire, on les laissait souvent livrés à eux-mêmes en dehors des entraînements pour former un lien de camaraderie entre eux. Souvent, ils partageaient leurs quartiers avec les enrôlés d'office, anciens assassins ou voleurs forcés de rejoindre l'armée - qui étaient, eux, le rang le plus bas.

Au-dessus des enrôlés et des recrues se trouvaient les soldats, titre obtenu dès que les officiers considéraient qu'une recrue avait le niveau suffisant pour partir en mission. Le nombre d'années avant le passage au rang de soldat dépendait donc grandement du niveau de la personne et restait variable. Néanmoins, au-delà de six ans comme recrue, quelqu'un n'ayant toujours pas un niveau suffisant était renvoyé de l'armée.

Au-dessus des soldats se trouvaient les officiers, titre général qui n'était divisé entre aucune hiérarchie formelle. Les anciens avec le plus d'années de service étaient cependant écoutés plus facilement et avaient voix d'autorité supérieure par rapport aux autres officiers. Le rôle principal des officiers était d'organiser les opérations, mais aussi de servir d'instructeurs aux recrues et aux enrôlés lorsqu'ils n'étaient pas en mission. Ils disposaient d'un uniforme qui leur était propre, de couleur noire, une tenue de parade aux manches droites et au col relevé, avec quatre boutons aux couleurs des royaumes sur chaque manche. À moins de faits d'armes impressionnants, les enrôlés ne devenaient que très rarement officiers.

Les armes dans les rangs impériaux étaient variées, même si la plus commune restait une épée longue, sauf dans la marine qui utilisait principalement des sabres. D'autres armes étaient plus rares mais enseignées tout de même, comme l'usage de dagues ou de couteau de lancer, et certains instructeurs se spécialisaient dans l'enseignement d'armes plus lourdes ou plus légères, également plus rares. Les armes à feu étaient elles aussi enseignées, bien que très peu utilisées, l'arc et l'arbalète étant privilégiés pour le combat à distance.

L'armure impériale était une armure de mailles et de brigandine. Identique pour les hommes et les femmes, elle était composée de plaques d'épaules en mailles renforcées, d'une ligne de maille protégeant le ventre et de cuir épais renforcé de métal pour le reste du corps. Accompagnée d'un pantalon souple pour faciliter les mouvements au combat, de gants à l'avant-bras renforcé de métal et de bottes serrées et solides, elle disposait également d'un plastron de métal dissimulé sous un couvert de cuir et des sangles, croisées sur la poitrines, qui permettaient de tenir un ou plusieurs fourreaux pour y ranger des armes. Une ceinture de cuir autour de la taille permettait également l'accrochage de petites armes de corps à corps, d'un crochet pour certains terrains escarpés, et de bourses médicinales ou monétaires.



L'armée siranienne

L'actuelle armée siranienne reproduit quasiment à l'identique l'ancien schéma de l'armée impériale, avec quelques légères différences. Depuis le changement de gouvernement, les officiers n'obéissent plus à la demande populaire, ne prenant leurs ordres que du roi de Siraën, même si certains passent outre cette obligation. Se faire prendre à faire justice soi-même sans ordre du roi peut cependant être passible d'exclusion de l'armée, alors ceux qui prennent le risque se font de plus en plus rares.

La hiérarchie interne n'a pas bougé, même si des dissension commencent à se former depuis que les soldats venus de pays étrangers ont quitté les rangs, laissant de nombreux trous dans les hautes sphères et leur arrachant, par là-même, de nombreux instructeurs. Certains sont restés, cherchant à se faire naturaliser siranien, mais une nouvelle méfiance s'est formée avec les risques de guerre et les officiers qui ne sont pas originaires du pays sont plus susceptibles d'être victimes d'insubordination.

L'armée siranienne fait toujours office de principale force de la justice, les villes disposant rarement de garde locale. Ils démantèlent les organisations sur leurs terres et l'océan libre, toujours patrouillé par leur force maritime qui reste la seule au monde. Ils sont aussi, parfois, dépêchés pour éliminer des animaux qui menacent les villes ou pour escorter des dignitaires, mais ces missions sont souvent vus comme dégradantes par les soldats qui se les voient confier.

L'armure siranienne a été entièrement repensée pour devenir une armure de plates plus solide articulée autour du même pantalon souple. Solide, elle couvre le corps entier en laissant quelques libertés aux soldats : ils peuvent choisir de porter, en plus de la tenue de base, une protection supplémentaire au niveau des cuisses, et des gants enveloppant leurs doigts. Sans ces changements, elle est composé d'un pantalon de cuir couleur sable, de plaques qui couvrent le haut du corps du col au hanches, et des épaules au dos de la main. Les jambes sont couvertes d'une protection de cuir et de métal qui descend jusqu'à leurs bottes. Une ou plusieurs ceintures autour de leur taille permettent d'attacher le fourreau de leur arme, ainsi que les autres accessoires éventuels. Tous les soldats siraniens portent un pan de tissu rouge, que ce soit autour de leur taille, dans leur dos ou devant leurs jambes. Il est obligatoire depuis la division de l'armée impériale et les rend facilement reconnaissables.



L'armée zalefanne

L'armée zalefanne est la deuxième plus puissante de Nitzihell, mais elle est très loin derrière la force de celle de Siraën. Les commandos sous-marins de l'armée impériale étant originellement principalement des sirènes, le royaume a récupéré de bons soldats et quelques officiers, mais leur armée est encore désorganisée, sans hiérarchie véritable. Plusieurs gardes de villes ont été enrôlés plus ou moins de force pour grossir les rangs militaires, et ils comblent leur nombre assez faible par une puissance de frappe et un style de combat souple.

Les soldats de Zalefan, qu'ils soit sirènes ou non, apprennent principalement à se battre dans l'eau, mais savent aussi se battre au sol. Ils utilisent des armes longues comme des lances ou des hallebardes, permettant d'atteindre même des ennemis loin d'eux dans toutes les directions ; la flexibilité de leur environnement a été prise en compte dans les nouvelles méthodes d'entraînement. Sur la terre ferme, beaucoup troquent leur arme longue contre des épées ou des dagues, mais certains la conservent et possèdent un style double, aussi à l'aise dans l'eau qu'en dehors.

Comme dans la vie quotidienne, Zalefan nord se différencie un peu du sud en ajoutant des esclaves dans ses rangs. Les soldats esclaves sont souvent enchaînés dans des casernes et entraînés dans des lieux clos semblables à des arènes. La plupart ne voient que très rarement la lumière du jour. Ils sont bien nourris, de substances permettant de renforcer leurs muscles et leur constitution. Bien évidemment, ils ne sortent jamais en opérations sans la supervision d'une personne capable de les maîtriser en cas de rébellion.

Certains officiers, par cruauté plus qu'autre chose, se plaisent à utiliser ces bataillons pour partir à la poursuite d'esclaves en fuite. C'est l'un des rôles de l'armée, qu'elle soit du sud ou du nord. Elle patrouille aussi souvent du côté d'Abyssa, connue pour être le refuge de criminels. De nature centrés sur leur nation, les zalefans ne chercheront pas à arrêter de potentiels criminels venus d'autres pays. Étant donné que les citoyens de Zalefan sont jugés par un tribunal, l'armée ne dispose d'aucun pouvoir de vie ou de mort sur quiconque dispose de leur nationalité. Cela ne comprend pas les esclaves, qui sont de toute manière punis de peine de mort s'ils commettent un crime, et qui peuvent donc être exécutés sur place.

L'armure de Zalefan est une armure de plates à l'articulation souple qui protège principalement le haut de leur corps. Elle est composée de protège-bras qui s'arrêtent aux poignets, d'un plastron qui recouvre la totalité du torse, d'un casque à "cornes" recourbées, et de plaques articulées en haut de leur queue. Les militaires de Zalefan enduisent leurs écailles d'une huile qui, après plusieurs jours, leurs donne la solidité du métal. Sur la terre ferme, grâce à un mécanisme très compliqué développé par un ingénieur de Cathadrilla, les plaques sur leur queue se déplient pour couvrir leurs jambes, protégeant leurs cuisses et leurs mollets, bien qu'ils restent pieds nus. Des pierres magiques fixées à leur taille permettent à l'armure de détecter leur forme actuelle et de s'y adapter à chaque transformation. Les soldats qui ne sont pas des sirènes disposent directement de cette armure à jambes, sans le mécanisme de transformation.



L'armée Thanalienne

Thanaliel a paradoxalement l'armée avec le plus de force brute, mais avec le moins de puissance générale. Les employés changeformes de ScareDrive y sont automatiquement embauchés, servant de moyen de transport principal aux soldats quel que soit l'endroit où ils partent en mission, ce qui permet à l'armée assez disparate de couvrir toute la taille du royaume malgré leurs nombres réduits. Thanaliel, du fait de sa situation stable et de la présence de Katarina, était en effet le pays avec le moins d'engagés dans les forces impériales, et donc celui qui a récupéré le moins de troupes avec la division des armées.

Ils comblent cette différence de nombre par une puissance destructrice. L'entraînement mis en place est intransigeant, mettant rapidement les recrues face à des adversaires puissants. Le passage au rang de soldat implique d'affronter un brûleur ou un dragon, le plus souvent, bien que certains soient dépêchés directement depuis les arènes de combats récemment ouvertes dans le pays. Autant dire que leur petit nombre vient aussi de la recrudescence de victimes en fin d'apprentissage.

Le rôle de l'armée de Thanaliel est principalement de traquer les contrebandiers et autres trafiquants et les assassins. De manière général, ils traquent les criminels à grande échelle, laissant les petits entre les mains des gardes de cités. Ils n'ont autorisation de tuer les criminels que s'ils les prennent sur le fait d'un crime passible de peine de mort ; sinon, ils doivent les conduire au tribunal de Tershul ou d'Hirion, où ils seront jugés par des officiers. Seuls ceux-ci peuvent donc décider d'une sentence sur place. Les soldats de Thanaliel sont parfois dépêchés pour combattre des animaux massifs qui mettent en danger des villes ou des fermes isolées, où ils sont très bien accueillis.

Il existe deux formes à l'armure de Thanaliel : une lourde, et une légère, dépendant du style de combat. Les deux armures sont composées d'un plastron de plaques, de protège-bras remontant jusqu'au coude et de protèges-jambes qui vont des bottes aux genoux, et elles portent aussi toutes les deux un tabard bleu et un pantalon de cuir noir. Contrairement à l'armure lourde qui possède deux épaulettes d'acier ainsi que des protections de métal sur le haut de chaque bras, l'armure légère n'en a que sur le bras secondaire, la main directrice étant protégée par une brigandine qui facilite les mouvements rapides. L'armure lourde a, également, des plaques articulées le long des hanches là où la légère ne protège cette zone qu'avec un rembourrage caché sous le tabard. Les deux armures sont également dotées de ceintures permettant d'attaquer des armes de proximité ou d'autres accessoires.



L'armée vastaroise

À l'image du reste du pays et de sa devise, l'armée de Vastaroth est extrêmement adaptable. En récupérant leurs troupes de l'armée impériale, ils ont pu développer de nombreux styles de combat, les vastarois étant déjà les plus enclins à choisir d'autres styles que l'épée longue. Il est très rare pour un soldat vastarois de ne maîtriser qu'une seule arme : les recrues doivent choisir au moins deux styles de combats, la plupart s'équilibrant entre une arme au corps à corps et une arme à distance. Certains se spécialisent cependant dans un seul des deux. Tous les soldats vastarois disposent cependant d'un entraînement secondaire à tous types d'armes, que ce soit pour apprendre à les contrer ou à les utiliser en cas d'urgence. De cette manière, ils ne sont jamais démunis quelle que soit la situation dans laquelle ils se trouvent.

L'armée vastaroise est disparate. Les aspirants soldats sont généralement entraînés par les gardes des villes, leur rôle étant le plus souvent de contenir les rebellions locales ou de contribuer aux guerres civiles qui divisent le pays depuis qu'Ethan est arrivé au pouvoir il y a vingt ans. C'est ce qui leur a permis de développer une force militaire en si peu de temps : les gardes des villes ont toujours recruté des successeurs et des assistants. La plupart a d'ailleurs obtenu une place d'officier de cette manière. Comme les siraniens, les vastarois ont l'expérience du terrain, et l'avantage de savoir se battre dans de multiples situations.

L'armure vastaroise est conçue pour refléter cette flexibilité. La seule pièce de métal solide est le plastron qui protège torse et poitrine. Le reste des plaques qu'ils portent parfois est constitué de pièces mobiles pour les épaules ou les jambes qui ne sont pas équipées par tous les soldats et qu'ils portent sur ou sous leur tenue, ce qui fait de leur armée une force disparate aussi bien au combat qu'à l’œil. Ils portent des pantalons de cuir souple et légèrement bouffants et une brigandine sous leur plastron qui remonte jusqu'à protéger leurs poignets, le tout caché dans des vêtements d'allure ordinaire, verts ou blancs. Les soldats vastarois portent aussi des pagnes de cuir et de métal qui protège leurs cuisses et la ligne de leur taille, ainsi que des gants qui ne couvrent pas leurs doigts. Comme le reste de leur armure, leurs bottes sont de cuir, à l'intérieur doublé d'un métal souple et léger qui n'entrave pas leurs mouvements. Les sangles et ceintures qu'ils portent dépendent de leur équipement, s'adaptant au type d'armes qu'ils utilisent.




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